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DEV/2877

Conférence PMA IV à Istanbul: le premier grand Sommet sur le développement de la décennie vise à promouvoir l’autosuffisance des pays les moins avancés

05/05/2011
Assemblée généraleDEV/2877
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Communiqué de base                                          


CONFÉRENCE PMA IV À ISTANBUL: LE PREMIER GRAND SOMMET SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA DÉCENNIE

VISE À PROMOUVOIR L’AUTOSUFFISANCE DES PAYS LES MOINS AVANCÉS


Le Gouvernement de la Turquie et le Secrétaire général des Nations Unies

ouvriront le 9 mai à Istanbul la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA


Les négociations sont en cours pour élaborer un nouveau programme d’action en faveur des pays les plus pauvres, à quelques jours de l’ouverture de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (Conférence PMA IV), qui rassemblera la semaine prochaine, à Istanbul, en Turquie, plus de 20 chefs d’État, des parlementaires, des représentants du secteur privé, ainsi que des hauts responsables d’organisations internationales.


L’objectif des négociateurs des 48 États inscrits sur la liste de la catégorie des « pays les moins avancés » (PMA), dont 33 se trouvent en Afrique, 14 en Asie et un (Haïti) dans l’hémisphère des Amériques, est d’obtenir du reste de la communauté internationale de nouvelles mesures leur permettant de construire et de développer les infrastructures dont les PMA ont besoin, dans le but de parvenir à une autosuffisance économique, faire reculer la pauvreté et créer des emplois décents.  Pour y arriver, les PMA devront réaliser des progrès en matière de réformes économiques, de gouvernance et de mobilisation de ressources au niveau national.


Les PMA, qui sont les pays les plus vulnérables de la planète sur le plan économique souhaitent également que les grandes économies mondiales ouvrent leurs marchés à leurs exportations.  Ils attendent aussi des pays développés qu’ils continuent à augmenter le volume de leur aide au développement, en dirigeant mieux les ressources de cette aide vers la promotion et le développement des infrastructures tout en mobilisant de nouveaux investissements.  Les pays les moins avancés souhaitent d’autre part voir les principales économies mondiales offrir des incitations à leurs entreprises pour les encourager à investir dans les PMA.


Quarante-huit chefs d’État et de gouvernement ont confirmé qu’ils prendraient part aux travaux de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés.  Vingt-quatre chefs de secrétariat et d’agences des Nations Unies seront également présents.


Grâce à des taux de croissance qui sont supérieurs à ceux atteints par les pays émergents au cours de la décennie écoulée, à la possession d’une part substantielle des ressources naturelles stratégiques mondiales(pétrole, métaux, minéraux et terres cultivables), ainsi qu’à une jeune main-d’œuvre et à un pouvoir d’achat croissant, les PMA éveillent les intérêts du secteur privé.  Une foire commerciale sera d’ailleurs organisée à Istanbul à l’occasion de la tenue de la Conférence PMA IV, ainsi qu’un forum du secteur privé, et un sommet des chefs d’entreprises sur les opportunités que présentent les PMA pour le monde des affaires.


Un rapport publié fin mars par le Groupe d’experts des pays les moins avancés nommés par le Secrétaire général met le doigt sur la marginalisation persistante des PMA au sein de l’économie mondiale.  Présidé par Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali, et James Wolfensohn, ancien Président de la Banque mondiale, le Groupe d’experts lance un avertissement contre les dangers graves qui pèsent sur la sécurité mondiale du fait des structures du monde à deux vitesses dans lequel vit l’humanité ainsi que de la perpétuation et de l’élargissement du fossé qui existe entre les pays développés et les économies émergentes, d’un côté, et les pays les plus pauvres, de l’autre.


Les PMA souffrent de la pauvreté extrême, qui touche 50% de la population, et leurs populations sont victimes des effets de maladies mortelles et de ceux des changements climatiques.  Ces pays restent en outre très vulnérables aux chocs politiques ou économiques externes.


La hausse des prix des produits alimentaires pose également de grandes difficultés aux PMA, car la plupart de ces pays importent les denrées alimentaires dont ils ont besoin, et un tiers de leur population souffre d’une malnutrition chronique.  Mais cette hausse des cours des produits agricoles pourrait représenter une opportunité pour les PMA s’ils disposaient des infrastructures modernes qui pour le moment leur font défaut, dans la mesure où leurs agriculteurs pourraient bénéficier de prix devenus plus stables et se lancer dans une activité de production rémunératrice après être sortis du type d’agriculture qu’ils ont pratiquée jusqu’ici, et qui s’est à ce jour caractérisée par sa faible productivité.


Le Conseil des chefs de secrétariat de l’ONU (CCS), qui est le mécanisme de coordination le plus élevé au sein du système des Nations Unies, et qui est présidé par le Secrétaire général, a rédigé une déclaration commune par laquelle il exprime son soutien à la quatrième Conférence sur les PMA ainsi qu’à ce qui en résultera à l’issue des travaux.  Cette déclaration sera publiée le 9 mai, au nom des 35 chefs d’institutions de l’ONU et organisations affiliées, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ainsi qu’au nom de la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Mme Asha-Rose Migiro.


Cheick Sidi Diarra, Haut-Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, a été nommé Secrétaire général de la Conférence PMA IV.


Pour obtenir davantage d’information, veuillez contacter Ricardo Dunn, du Bureau du Haut-Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (UN-OHRLLS), par courriel, à l’adresse dunn@un.org, ou le Porte-parole de la Conférence, Tim Wall, à l’adresse wallt@un.org, Charlotte Scaddan, à l’adresse scaddan@un.org, et André-Michel Essoungou, à l’adresse courriel essoungou@un.org, au Département de l’information des Nations Unies (DPI).


Le site Web de la Conférence est à l’adresse Internet suivante: http://www.un.org/wcm/content/site/ldc/lang/fr/home.   


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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