Le Comité préparatoire de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés poursuivra des négociations sur le document final d’Istanbul
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Comité préparatoire intergouvernemental
de la quatrième Conférence des Nations Unies
sur les pays les moins avancés
2e séance – après-midi
LE COMITÉ PRÉPARATOIRE DE LA QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS
POURSUIVRA DES NÉGOCIATIONS SUR LE DOCUMENT FINAL D’ISTANBUL
À l’issue d’une semaine de négociations, le Comité préparatoire de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (Conférence PMA IV), qui aura lieu à Istanbul en Turquie, s’est réuni en séance plénière ce soir, pour annoncer qu’en l’absence d’accord sur le contenu du document proposé, les consultations autour du Programme d’action qui devrait être adopté à l’issue de la Conférence d’Istanbul se poursuivraient la semaine prochaine.
Le Programme d’action est un document ambitieux qui doit devenir la feuille de route du développement des PMA au cours des 10 prochaines années, que ce soit dans l’établissement des priorités nationales de ces pays et dans la forme que doit prendre l’assistance que la communauté internationale se proposera d’apporter à ces pays.
Cheick Sidi Diarra, Conseiller spécial pour l’Afrique et Haut-Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, a déclaré que les négociations n’avaient pas avancé autant qu’il l’aurait souhaité. Mais il s’est dit confiant en une issue positive et satisfaisante pour tous, au vu de la détermination affichée par toutes les parties à s’engager en faveur d’un texte de consensus. Dans la dernière mouture du projet de document final, des étapes importantes ont été franchies, a indiqué M. Diarra en estimant que ceci laisse augurer de progrès futurs.
La représentante de la Hongrie, qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, s’est déclarée inquiète de la lenteur des négociations menées autour du projet de document final. Elle a assuré que sa délégation contribuerait efficacement à la poursuite de ce processus. Le représentant du Maroc a quant à lui émis l’espoir que les divergences politiques ou idéologiques ne retarderaient pas le processus de négociations en cours sur la déclaration politique d’Istanbul et sur le futur Programme d’action 2011-2020 en faveur des PMA.
Il est impératif de repenser la question de l’accès des pays les moins avancés au statut de pays en développement, sans que les PMA n’aient pour cela à subir des heurts sur les plans commercial et économique, a estimé le représentant du Maroc. Il a donc invité la communauté internationale à apporter son soutien à ce processus en vue d’assurer éventuellement aux PMA une transition en douceur, grâce notamment à l’aide au développement et aux mécanismes de financement novateur.
Le Comité préparatoire de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA a adopté cet après-midi le programme de travail provisoire de la Conférence, dont les dates de la tenue à Istanbul, en Turquie, ont été confirmées, du 9 au 13 mai 2011. Le Comité a également adopté le rapport de ses travaux, qui était présenté par le Représentant permanent du Bénin auprès des Nations Unies, M. Jean-François Régis-Zinsou.
Le Comité préparatoire a par ailleurs encouragé les groupes régionaux à désigner, parmi les 15 Vice-Présidents de la Conférence, des États qui sont déjà membres du Bureau mondial des pays les moins avancés. Le Comité a également recommandé que la Conférence d’Istanbul élise également comme membres ex-officio les membres du Bureau global des PMA qui ne sont pas désignés par leurs groupes régionaux respectifs.
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