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DEV/2859

Le Comité préparatoire intergouvernemental de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays moins avancés achève les travaux de sa première session

14/01/2011
Assemblée généraleDEV/2859
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Comité préparatoire intergouvernemental

de la 4ème Conférence des Nations Unies

sur les pays les moins avancés

Première session

4eséance – matin


LE COMITÉ PRÉPARATOIRE INTERGOUVERNEMENTAL DE LA QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PMA ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA PREMIÈRE SESSION


Le Comité préparatoire intergouvernemental de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) a conclu, ce matin, sa première session, en adoptant un projet de rapport qui servira de base aux futures négociations du programme d’action en faveur des PMA pour la décennie 2011-2020.


Ce programme sera adopté lors de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA (Conférence PMA IV), dont les travaux auront lieu à Istanbul, en Turquie, du 9 au 13 mai 2011.  Destinée à permettre la poursuite de l’élaboration de ce document final, la seconde session du Comité préparatoire se tiendra au mois d’avril.


Dans ses remarques de clôture, le Président de la Conférence PMA IV, M. Jarmo Viinanen, de la Finlande, s’est félicité de l’efficacité qui a caractérisé les travaux préparatoires menés cette semaine au sein du Comité.  Selon lui, le débat général a donné l’occasion aux délégations d’exprimer leurs priorités et leurs attentes par rapport à la Conférence d’Istanbul.


Parmi celles-ci, a précisé le Président, figurent le renforcement des capacités de production des PMA, le développement humain et social, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, les matières premières et l’accès au commerce international, les multiples crises et autres défis émergeant, les vulnérabilités spécifiques des PMA, les ressources financières pour le développement, la bonne gouvernance à tous les niveaux, le suivi et le contrôle, ainsi que la transition après la radiation d’un pays de la liste des PMA.  Les éléments d’un partenariat mondial, notamment la coopération Sud-Sud, ont également été abordés.


Se félicitant de la volonté manifeste de revitaliser les efforts envers les PMA, M. Viinanen a évoqué les préparatifs menés par la délégation turque en vue de la tenue de la Conférence et les discussions qui ont démarré sur le contenu du futur document final.


À cet égard, il a fait référence au texte préliminaire préparé par les PMA et présenté au cours d’une séance informelle par le représentant du Népal, qui parlait au nom de ce groupe de pays.  Celui-ci a salué l’esprit d’ouverture et la démarche constructive qui ont prévalu au cours de cette première session des travaux du Comité préparatoire.


Ayant constaté les convergences de vues existant sur des questions importantes, le Président de la Conférence PMA IV s’est dit confiant quant au déroulement des négociations sur cette base, un sentiment partagé par le Conseiller spécial des Nations Unies pour l’Afrique et Haut-Représentant pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, Cheikh Sidi Diarra, qui était présent au cours de cette séance de clôture.


M. Diarra a estimé que la participation de 60 délégations au débat général des travaux du Comité préparatoire ne faisait que souligner l’importance « énorme » que revêtent la situation et le sort des pays les moins avancés à quelques mois de la Conférence d’Istanbul.  Une convergence s’est manifestée entre les PMA, « principale partie prenante », et les partenaires de développement, a-t-il estimé.


Le Haut-Représentant s’est ainsi dit convaincu qu’un seuil avait été atteint, « à la fois en termes de processus et de substance », pour entamer les négociations autour du projet de texte soumis aux délégations et a donc appelé toutes les parties prenantes à s’engager le plus possible dans ce processus, à trouver un dénominateur commun, et à forger un solide consensus.  La représentante de la Hongrie, qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, ainsi que celui de la Turquie, qui a pris la parole en sa qualité de représentant du pays hôte de la Conférence, ont abondé en ce sens.


En début de séance, le représentant de la Mauritanie s’est exprimé au titre du débat général.  Après avoir regretté les progrès insuffisants réalisés depuis 2001 dans l’évolution de la situation des pays les moins avancés, il a déclaré qu’en Mauritanie, des facteurs tels que la sécheresse, les crises économique et financière mondiales, la baisse des prix des matières premières et « une situation politique interne passagère », avaient compromis l’exécution du Programme d’action de Bruxelles.


Le représentant a cependant souligné les avancées enregistrées en Mauritanie en ce qui concerne la mise en place de capacités de production dans le domaine des infrastructures et en matière de renforcement du rôle du commerce dans le développement.  Il a souhaité que le Programme d’action d’Istanbul donne une priorité absolue au développement de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, à la réalisation des infrastructures, ainsi qu’au développement humain et social.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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