Conférence de presse de M. Nassir Abdulaziz Al-Nasser, Président de la soixante-sixième session de l’Assemblée générale des Nations Unies
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. NASSIR ABDULAZIZ AL-NASSER, PRÉSIDENT DE LA SOIXANTE-SIXIÈME SESSION
DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES
« Le thème dominant de la soixante-sixième session de l’Assemblée générale sera la médiation, la diplomatie préventive représentant une approche plus que jamais d’actualité », a déclaré, cet après-midi, le nouveau Président de l’Assemblée générale, M. Nassir Abdulaziz Al-Nasser, du Qatar, lors d’une conférence de presse qu’il a donnée immédiatement à l’issue de la séance inaugurale de cette session.
M. Al-Nasser a précisé que les trois autres domaines prioritaires d’action de son mandat de Président seraient la réforme et la revitalisation des Nations Unies, l’amélioration de la prévention des catastrophes et de l’intervention d’urgence, et la promotion du développement durable et de la prospérité mondiale.
Répondant à une question, le Président de la soixante-sixième session de l’Assemblée a déclaré qu’il n’avait toujours pas reçu de requête de la part de l’Autorité palestinienne, au moment même où se réunit au Caire un Comité de suivi de l’Initiative de paix arabe, Comité qui est engagé dans des discussions très sérieuses sur la demande pour une reconnaissance internationale de la Palestine à l’ONU. L’Union européenne prend également part à ces discussions, a dit le Président de l’Assemblée.
Rappelant que les deux options à la disposition de l’Autorité palestinienne étaient de se tourner soit vers le Conseil de sécurité, soit vers l’Assemblée générale. M. Al-Nasser a déclaré qu’il n’avait pas d’interprétation à donner à cette absence de saisine de l’Assemblée par l’Autorité palestinienne. En revanche, il a jugé improbable l’adoption d’une résolution à ce sujet lors du débat général.
Le règlement de l’Assemblée prévoit en effet qu’aucune résolution ne peut être adoptée pendant la durée de son débat général, qui se tiendra cette année du 21 au 27 septembre prochain. En outre, a-t-il précisé, les négociations indispensables à l’élaboration d’un tel texte compromettent la possibilité de le présenter dans ces délais, et ce, alors qu’aucune demande n’a encore été adressée.
M. Al-Nasser a expliqué qu’il ne pouvait pas répondre aux journalistes en sa qualité de représentant du Qatar ou en sa capacité personnelle, pas plus qu’il ne pouvait spéculer sur la forme que prendrait la demande de reconnaissance de l’Autorité palestinienne comme État par les Nations Unies. Le plus important, c’est la décision finale qu’elle prendra dans les jours qui viennent, a-t-il ajouté.
Répondant à une question portant sur la reconnaissance de nouvelles autorités libyennes comme représentantes légitimes de ce pays à l’ONU, M. Al-Nasser a expliqué que la Commission de vérification des pouvoirs s’apprêtait à examiner la requête adressée par le Conseil national de transition (CNT) au Secrétaire général, qui l’a transmise au Président de l’Assemblée générale.
Questionné enfin au sujet de la réforme du Conseil de sécurité, M. Al-Nasser a espéré pouvoir faire progresser cette question « délicate » à laquelle l’Assemblée générale réfléchit depuis longtemps déjà. Mais c’est surtout ces trois dernières années qu’un travail véritable a été accompli à cet égard, a-t-il noté, assurant qu’il mettrait tout en œuvre pour maintenir ce cap.
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