En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/12974-ECO/180

Le Secrétaire général expose devant la presse la raison d’être du Pacte mondial: prouver que les principes et le profit vont de pair

24/06/2010
Secrétaire généralSG/SM/12974
ECO/180
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EXPOSE DEVANT LA PRESSE LA RAISON D’ÊTRE DU PACTE MONDIAL: PROUVER QUE LES PRINCIPES ET LE PROFIT VONT DE PAIR


On trouvera, ci-après, le texte de la déclaration liminaire du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à la Conférence de presse du Sommet des dirigeants sur le Pacte mondial, à New York le 24 juin:


M. Foster, d’Accenture.  M. Gulabchand, d’Hindustan Construction.


M. Polman, d’Unilever.  Mme Labelle, de Transparency International.


Je vous remercie de votre présence à mes côtés pour cette conférence de presse.


J’ai eu le plaisir d’accueillir le maire Bloomberg et plus de 1 200 dirigeants à ce sommet – le troisième et le plus grand de son espèce.


Des multinationales connues dans le monde entier nous ont rejoints.  Mais nous comptons aussi parmi nos adhérents des centaines de petites entreprises, de syndicats, d’investisseurs institutionnels et de groupes de la société civile.


Il y a même ici des écoles de commerce – impatientes de former la prochaine génération de dirigeants et de PDG.


Aucune autre initiative de gouvernance d’entreprise n’a l’envergure et la portée du Pacte mondial.


Mais l’élément le plus important, au-delà du nombre croissant d’adhérents, est l’ambition qui sous-tend le Pacte: prouver que les principes et le profit vont de pair.


Ce matin, j’ai invité la communauté internationale des chefs d’entreprise à être encore plus attentive à ses responsabilités sociales.  En définitive, tout le monde y trouve son compte.


Je lui ai demandé d’en faire davantage pour respecter les droits de l’homme et le droit du travail, protéger l’environnement et combattre la corruption.  Ces questions occupent de plus en plus le devant de la scène.  L’entreprise peut et doit faire partie des solutions.

Et j’ai demandé aux chefs d’entreprise de nous dire concrètement ce qu’ils vont faire pour aider la communauté internationale à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement à l’horizon 2015 – ici à ce sommet des dirigeants sur le Pacte mondial et au Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement qui se tiendra au Siège de l’ONU en septembre.


À l’heure où la planète se débat encore dans la crise financière et alors que les changements climatiques, la pauvreté, la raréfaction des ressources et autres menaces mettent nos capacités à rude épreuve, nous avons plus que jamais besoin de faire équipe avec les entreprises.


Les gouvernements doivent de leur côté jouer le jeu de la transparence et de la régulation intelligente – deux impératifs qui permettront à l’activité économique de produire les bienfaits que nous savons possibles.


Nous lançons une série d’initiatives à ce sommet, notamment les Principes opératoires des sociétés chefs de file en matière de durabilité.


Toutes visent à garder le Pacte sur les rails pour la prochaine décennie.


Notre espoir est de lancer un véritable mouvement de rénovation.


Notre but est de compter 20 000 participants d’ici à 2020.


Et nous sommes déterminés à atteindre cet objectif sans compromettre l’intégrité de l’initiative.  Dans les deux dernières années, nous avons radié plus de 1 300 entreprises pour non-présentation de rapport sur l’application des principes énoncés dans le Pacte.  Le Pacte a beau être un dispositif volontaire, il n’en est pas pour autant laxiste.


Ce que j’ai vu et entendu ce matin me donne bon espoir que les deux journées à venir nous aiderons à accomplir ce que nous nous sommes promis: ouvrir une nouvelle ère de croissance viable dans laquelle l’entreprise jouera un rôle central.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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