Sommet de l’autorité intergouvernementale pour le développement: le Secrétaire général exhorte les parties soudanaises à renouveler leur engagement en prévision de la transition

SOMMET DE L’AUTORITÉ INTERGOUVERNEMENTALE POUR LE DÉVELOPPEMENT: LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EXHORTE LES PARTIES SOUDANAISES À RENOUVELER LEUR ENGAGEMENT EN PRÉVISION DE LA TRANSITION

On trouvera ci-après le texte du message du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, à l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), dont Haile Menkerios, Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan, a donné lecture à Nairobi, le 9 mars:

Je suis heureux de saluer tous les participants à cette importante réunion. Je remercie le Ministre Moses Wetang’ula et l’Autorité intergouvernementale pour le développement de m’avoir invité à faire part de mes réflexions sur les principaux enjeux que doit affronter le Soudan.

Cette réunion offre à l’Organisation des Nations Unies l’occasion de renforcer son partenariat stratégique avec les membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, de renouveler son engagement en faveur de l’application de l’Accord de paix global et d’œuvrer de concert pour assurer une transition pacifique en 2011, quelle que soit l’issue du référendum.

Le Soudan arrive à une étape décisive. Des élections devant se dérouler en avril et un référendum sur l’autodétermination au Sud-Soudan étant prévu dans moins d’un an, les parties à l’Accord de paix global auront besoin d’un énorme soutien pour parvenir à régler les principales questions en suspens.  S’il y a lieu de se féliciter de la conclusion, cette semaine, de l’accord permettant de commencer à procéder à la démarcation de la frontière Nord-Sud, le règlement des différends frontaliers concernant les zones contestées situées aux alentours d’Abyei restera, au cours de l’année à venir, une tâche essentielle pour les parties.

Les parties doivent aussi mettre au point le texte définitif d’un accord relatif à la conduite des référendums qui sont prévus en janvier 2011 et des consultations populaires qui doivent avoir lieu dans le Kordofan méridional et le Nil Bleu.  Un accord sur les dispositions post-référendaires, notamment le partage des richesses et des pouvoirs entre le Nord et le Sud, est indispensable en vue d’une transition pacifique en 2011, quelle que soit l’issue du scrutin.

Je suis déterminé à appuyer les efforts menés par les parties en vue de l’application des points de l’Accord de paix global qui restent en suspens.  Il faudra avant tout que celles-ci renouvellent leur engagement.  Mais un soutien énergique de la communauté internationale sera également indispensable.

Étant une des organisations garantes de l’Accord de paix global, l’Autorité intergouvernementale pour le développement a un rôle crucial à jouer en consolidant le dialogue entre les parties, en contribuant à l’instauration de conditions propices à un règlement pacifique des questions en suspens et en aidant les parties à mettre en place des institutions autonomes et stables.  Mon Représentant spécial et moi-même serons très heureux de pouvoir travailler en étroite collaboration avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement au cours de l’année à venir en vue de résoudre les nombreux problèmes que connaît le Soudan.

Je vous souhaite que ce sommet soit couronné de succès.

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