Une Réunion au Siège de l’ONU à New York pour renforcer les capacités nationales et régionales contre les menaces qui pèsent sur les océans
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
UNE RÉUNION AU SIÈGE DE L’ONU À NEW YORK POUR RENFORCER LES CAPACITÉS NATIONALES ET RÉGIONALES CONTRE LES MENACES QUI PÈSENT SUR LES OCÉANS
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 18 juin (Bureau des affaires juridiques) -- En vue de faire face plus efficacement aux nombreuses menaces qui touchent les océans du monde, les pays participant à la onzième Réunion du Processus consultatif officieux des Nations Unies ouvert à tous sur les océans et le droit de la mer, qui aura lieu du 21 au 25 juin au Siège de l’Organisation à New York, aborderont les questions relatives au renforcement des capacités dans le domaine des affaires maritimes, y compris la science marine.
Le manque de moyens peut limiter la capacité d’un pays à protéger l’océan et ses ressources des nombreuses menaces comme la pollution maritime, la perte de la biodiversité marine, les changements climatiques, les crimes en haute mer et la pêche illégale et non réglementée.
Cette Réunion sera ainsi l’occasion de réfléchir à la façon d’améliorer les capacités nationales et régionales, notamment pour ce qui est de la mise en place des institutions chargées de veiller au respect du droit de la mer et des mesures nécessaires pour une meilleure coopération et coordination à tous les niveaux.
Dans son rapport annuel à l’Assemblée générale sur les océans et le droit de la mer*, le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, note que « malgré les efforts entrepris par les États et les organisations internationales, les capacités demeurent limitées et la prestation de services efficaces de renforcement des capacités continue de se heurter à des difficultés ».
« Ces problèmes peuvent empêcher les États, en particulier les pays en développement et surtout les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, de tirer parti des océans, des mers et de leurs ressources conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer », ajoute-t-il. « Ils peuvent aussi compromettre l’aptitude des États à appliquer effectivement la Convention et les autres instruments juridiques. »
Les experts qui prendront part à cette Réunion évalueront les besoins en matière de renforcement des capacités dans le domaine des affaires maritimes et du droit de la mer. Ils analyseront les initiatives en cours dans ce domaine, y compris la question des transferts de technologies, ainsi que les nouvelles approches et les meilleures pratiques pour pouvoir améliorer ces capacités.
Pour ce qui est des travaux futurs du Processus consultatif, le processus de sélection des nouveaux thèmes et des panélistes sera lancé de manière à faciliter les travaux de l’Assemblée générale et à proposer les questions qui mériteraient d’être traitées par l’Assemblée générale dans ses travaux à venir sur les affaires maritimes et le droit de la mer.
L’Assemblée générale a créé le Processus consultatif officieux des Nations Unies ouvert à tous sur les océans et le droit de la mer en 1999 en vue de faciliter son examen annuel des développements dans le domaine des affaires maritimes et du droit de la mer, et de proposer les questions particulières à aborder, en particulier celles portant sur des aspects où une coopération interagences et intergouvernementale devrait être renforcée (Résolution 54/33).
Aux termes des résolutions 57/141 et 60/30, l’Assemblée générale a prorogé le mandat du Processus consultatif officieux pour des périodes consécutives de trois ans, puis de deux ans par la résolution 63/111. Elle examinera l’efficacité et l’utilité de ce Processus consultatif pendant sa soixante-cinquième session.
Dans sa résolution 64/71 du 4 décembre 2009, l’Assemblée générale reconnait le rôle de premier plan que celui-ci joue dans l’intégration des connaissances, l’échange de vues entre diverses parties prenantes et la coordination entre organismes compétents, et l’approfondissement des sujets retenus, y compris les questions émergentes, tout en promouvant les trois piliers du développement durable.
Chaque année, l’Assemblée générale choisit le ou les sujets que le Processus consultatif officieux devrait examiner. Le sujet retenu pour la onzième Réunion du Processus officieux sera discuté à la fois dans les séances plénières et dans les tables rondes. La Réunion pourra en outre tirer profit d’une présentation d’« ONU-Océans », le mécanisme de coordination interagences des Nations Unies pour les affaires maritimes et les questions côtières, sur les activités entreprises par ses membres pour renforcer leurs capacités.
Les Coprésidents du Processus consultatif officieux, MM. Paul Badji (Sénégal) et Don Mackay (Nouvelle-Zélande), ont proposé le format et l’ordre du jour provisoire de la Réunion (A/AC.259/L.11), à la suite de consultations avec les délégations et de la réunion préparatoire informelle qui s’est tenue au Siège des Nations Unies le 18 mars 2010.
Le document de base pour les discussions de cette Réunion est le rapport du Secrétaire général sur les océans et le droit de la mer, qui donne une vue d’ensemble des besoins des États dans le domaine des affaires maritimes et du droit de la mer, y compris les sciences marines. Le rapport passe également en revue les activités et initiatives de renforcement des capacités en cours dans ces domaines. Il étudie enfin les difficultés posées par leur mise en œuvre et propose diverses formules pour aller de l’avant.
En outre, une série de manifestations parallèles seront organisées pendant cette session.
Pour obtenir des extraits des présentations et des informations supplémentaires sur la préparation de cette Réunion, veuillez consulter le site Internet de la Division des affaires maritimes et du droit de la mer à l’adresse suivante: http://www.un.org/Depts/los/consultative_process/consultative_process.htm
* A/65/69
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel