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Conférence de presse

La Secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions détaille les progrès dans la mise en œuvre de la « Stratégie globale » élaborée par son Département

20/12/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA SECRÉTAIRE GÉNÉRALE ADJOINTE À L’APPUI AUX MISSIONS DÉTAILLE LES PROGRÈS DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA « STRATÉGIE GLOBALE » ÉLABORÉE PAR SON DÉPARTEMENT


La Secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions a détaillé aujourd’hui les progrès dans la mise en œuvre de la « Stratégie globale » élaborée par son Département et entérinée l’année dernière par l’Assemblée générale*.


La « Stratégie globale d’appui aux missions », de son vrai nom, compte quatre volets « distincts mais intégrés » à savoir la modification des mécanismes de financement des missions, la création de modules de déploiement, le renforcement des capacités d’intervention et la création de centres régionaux de services.


Susana Malcorra a annoncé qu’à Entebbe, le Centre de services commun aux missions de la région est désormais opérationnel.  Aussi, au début du mois et en quelques heures seulement, quatre avions ont pu atterrir à Abidjan pour y évacuer une partie du personnel de l’ONU compte tenu de la situation postélectorale très tendue en Côte d’Ivoire.


La Secrétaire générale adjointe a aussi annoncé l’installation prochaine d’un centre de communications à Valence, en Espagne, pour lequel le Gouvernement espagnol a débloqué une somme de 25 millions d’euros.  Centre de données « énorme », Valence servira de « base de secours » de la Base logistique de Brindisi, pour tout ce qui concerne les nouvelles technologies d’information et de communications.


La Secrétaire générale adjointe s’est aussi attardée sur un autre élément de la Stratégie, la création de modules de déploiement, permettant d’abandonner l’approche « ad hoc » en vigueur jusqu’à présent.  Un des modules concerne, a-t-elle expliqué, l’assainissement et la gestion des déchets, compte tenu des allégations sur la responsabilité supposée des Casques bleus dans l’irruption du choléra en Haïti.


Mme Malcorra a évidemment tenu à souligner qu’à ce jour aucune indication claire et concluante ne confirme cette théorie.  Elle a rappelé que le Secrétaire général a décidé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de créer un panel indépendant pour faire toute la lumière sur cette affaire.  


Le premier exemple d’un module de déploiement sera à Juba, au Sud-Soudan, où « la Maison de l’ONU » devrait ouvrir ses portes au premier trimestre de l’année prochaine.


Venant à la modification des mécanismes de financement des missions, Mme Susana Malcorra a parlé des négociations que les États Membres ont déjà entamées sur les propositions relatives au budget des missions politiques, à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et à la liquidation de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et Tchad (MINURCAT). 


L’appui logistique du Département aux processus électoraux est essentiel, a rappelé Mme Malcorra, en indiquant qu’au Soudan, il reste encore le travail « énorme » d’acheminer les bulletins de vote.  Le travail préparatoire a déjà commencé en République démocratique du Congo (RDC) dont le Gouvernement a sollicité l’appui de l’ONU.


En Afghanistan, la question est plutôt de renforcer la sécurité en profitant du déménagement du personnel de l’ONU dans de nouveaux locaux.  En Iraq, un problème similaire se pose compte tenu de l’intention des États-Unis de réduire leur présence.


En Somalie, a encore indiqué la Secrétaire générale adjointe, l’ONU a appuyé le déploiement des 8 000 hommes de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), alors que le Conseil de sécurité discute en ce moment de la possibilité de porter les effectifs à 12 000 pour la fin de la période de transition prévue en août 2011.


*A/RES/64/269


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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