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Conférence de presse

Conférence de presse du Département des affaires économiques et sociales sur la cinquième Journée internationale de la solidarité humaine

16/12/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU DÉPARTEMENT DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES SUR LA CINQUIÈME JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA SOLIDARITÉ HUMAINE


La solidarité, notamment la solidarité entre générations, est essentielle dans la lutte contre la pauvreté à l’échelle mondiale, ont estimé aujourd’hui au cours d’une conférence de presse plusieurs officiels, dont le Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, réunis par le Département des affaires économiques et sociales (DAES) afin d’informer les correspondants de la presse internationale sur la cinquième Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera observée le 20 décembre, avec pour thème: « La solidarité entre générations et la réduction de la pauvreté ».


La question de la solidarité intergénérationnelle est particulièrement pertinente en cette Année internationale de la jeunesse, dont le thème de la célébration est: « Dialogue et compréhension mutuelle », a rappelé M. Donald Lee, Chef du Service des aspects sociaux du développement au DAES.


« La solidarité est un concept dont l’importance devrait être soulignée à l’échelle mondiale », a déclaré M. Ghazi Jomaa, Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, qui a cependant regretté que le niveau de solidarité entre nations soit « bien en deçà » de ce qui est nécessaire.


Le dialogue entre générations, a-t-il poursuivi, est un élément crucial pour mettre en œuvre le développement.  La perspective de la jeunesse est  indispensable dans la recherche de solutions aux problèmes auxquels nous faisons face, a-t-il estimé.  M. Jomaa a cité en exemple le Fonds tunisien de solidarité nationale, qui a contribué à l’amélioration de certains indicateurs sociaux et économiques importants et de ce fait à la stabilisation du pays d’un point de vue politique.


S’agissant de l’organisation d’une conférence des Nations Unies sur le vieillissement, M. Jomaa a déclaré que la Tunisie ne serait pas en mesure de l’organiser en raison des coûts et qu’il était envisagé d’organiser cette conférence aux Nations Unies à Genève.  Des consultations auront lieu à ce sujet, a-t-il indiqué.


Nous savons que la pauvreté se transmet de génération en génération, et que la vieillesse peut être une période de « vulnérabilité extrême » pour l’être humain, a déclaré pour sa part Mme Jessica Frank, Présidente de la Commission des ONG sur le vieillissement (UN NGO Committee on Aging).


Évoquant les Objectifs du Millénaire pour le développement, Mme Frank a fait part de l’inquiétude que cause la situation d’exclusion dans laquelle vivent les personnes âgées.  « Les personnes du troisième âge ne sont clairement mentionnées dans aucun des cibles ou des indicateurs des OMD », a-t-elle relevé, regrettant la non-prise en compte des contributions que peuvent apporter les personnes âgées à la société.  Dénonçant le point de vue selon lequel la crise économique mondiale attiserait la compétition intergénérationnelle pour l’accès aux ressources essentielles disponibles, Mme Frank a rappelé que les politiques visant à aider les personnes âgées aident toutes les tranches d’âge de toutes les populations.


« Nous devons créer et mettre en œuvre des politiques qui aident les générations à s’entraider », a-t-elle déclaré, appelant à la conception et à l’adoption d’une convention sur les droits des personnes âgées.  Mme Frank a enfin regretté qu’au sein du Département des affaires économiques et sociales, deux personnes soient chargées de s’occuper de tous les problèmes et dossiers relatifs à la question des personnes âgées.  À cette remarque, M. Lee a répondu que le Département « travaillait intensément » sur la question du vieillissement.


Enfin, Mme Sara Reef, Directrice des initiatives interculturelles à l’ONG « Intersections International », a fait part du projet TEA, qui est mené par une troupe de théâtre dont l’œuvre est consacrée à la narration des expériences que vivent des musulmans et des non-musulmans dans la ville de New York après les évènements tragiques du 11 septembre 2001.  « Il est possible de rassembler les générations autour de ce qui les passionne », a estimé Mme Reef.  Au-delà du théâtre, cela peut se faire autour du sport ou de la musique, a-t-elle constaté.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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