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Conférence de presse

Conférence de presse du Sous-Secrétaire général à la planification des politiques, M. Robert C. Orr, à une semaine de la Conférence sur le climat de Cancún

22/11/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

ConfÉrence de presse DU Sous-SecrÉtaire gÉnÉral À la planification des Politiques,

M. Robert C. Orr, À une semaine de la confÉrEnce sur le climat de Canc Ún


Il est possible de marquer « certains progrès significatifs » lors de la Conférence sur le climat de Cancún, a déclaré M. Robert C. Orr, Sous-Secrétaire général à la planification des politiques.  « Le moment des décisions est venu.  Nous voulons des résultats concrets », a-t-il ajouté.


Le Sous-Secrétaire général s’est exprimé lors d’une conférence de presse, aujourd’hui au Siège, à New York, à moins d’une semaine du lancement de la Conférence mondiale sur le climat.  La seizième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC - COP 16) se tiendra du 29 novembre au 10 décembre, à Cancún, au Mexique.


« Les changements climatiques ne se sont pas produits en une nuit.  Nous ne pourrons pas les régler non plus en une nuit », a estimé M. Orr.  Il existe effectivement une nécessité de progrès à Cancún.  Mais, personne n’attend de réponse finale, a-t-il précisé.


Le Sous-Secrétaire général a souligné que la situation d’aujourd’hui est « très différente » de celle de l’année dernière à la veille de la Conférence de Copenhague.  Il a rappelé qu’à l’époque tout le monde s’attendait à un accord global sur la réduction des gaz à effet de serre (GES).  Ce qui ne s’est pas produit à Copenhague.  À l’heure actuelle, tout est différent et personne ne s’attend à un accord final global sur le climat à Cancún.  « Aujourd’hui, l’heure est au pragmatisme », a-t-il jugé.


M. Orr a estimé que des progrès sont attendus dans trois domaines: la déforestation, les transferts de technologies et les financements à court terme.  « Nous avons besoin d'un ensemble de décisions et des résultats », a-t-il ajouté.


L’ONU souhaite que les négociateurs puissent trouver un accord sur la déforestation qui est responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre, a-t-il dit.  S’agissant des transferts de technologies, il a insisté sur un accord sur ce processus, y compris la création de « centres régionaux » pour faciliter ces transferts.  Concernant les financements, un accord a été trouvé à la conférence de Copenhague, pour débloquer 30 milliards de dollars pour les trois prochaines années, à raison de 10 milliards par an.


Sur d’autres questions plus complexes, on ne parviendra pas à un accord à Cancún.  Ce qui ne doit pas empêcher de marquer des avancées, a poursuivi  M. Orr.  C’est le cas des financements à long terme de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020.  À cet égard, le Groupe consultatif de haut niveau sur le financement de la lutte contre le changement climatique a remis son rapport final début novembre.  Ce document offre des pistes de financement, a-t-il rappelé. 


Le Sous-Secrétaire général a déclaré que les négociations sont très difficiles au sujet d’un successeur au Protocole de Kyoto dont la première phase arrive à échéance en 2012.  Il a aussi appelé à marquer des progrès dans les négociations sur les mesures d’adaptation au changement climatique.


Le Secrétaire général attend des « résultats concrets » à Cancún, a-t-il souligné.  M Ban Ki-moon sera présent dans la ville mexicaine pour la dernière phase de la Conférence mondiale sur le climat.


Pour M. Orr, la question climatique ne doit pas uniquement se concentrer sur l’unique processus de négociations.  Les États doivent en faire plus et c’est à eux de prendre des actions concrètes sur le terrain. 


Répondant à la question d’un journaliste sur le changement de majorité au sein de la Chambre des représentants américaine, à la suite des élections de mi-mandat, le Sous-Secrétaire général s’est dit confiant sur l’engagement des États-Unis concernant le dossier climatique.  « Nous n’avons par le luxe d’attendre », a-t-il prévenu.


S’agissant de l’initiative du G-20 en matière climatique, M. Orr a estimé que des petits groupes d’États peuvent avancer.  Il a ajouté qu’un accord global nécessite la participation de tous les États.


Au sujet de la polémique lancée par les climato-sceptiques, le Sous-Secrétaire général a constaté que la responsabilité de l'homme dans les changements climatiques ne fait pas de doutes et les effets négatifs s’accélèrent. « Les négociateurs doivent savoir que plus nous attendrons, plus nous en paieront les conséquences », a-t-il souligné.


Concernant l’organisation de la Conférence de Cancún, M. Orr a rappelé que la sécurité à l’intérieur de la Conférence est organisée par les Nations Unies.  La sécurité à l’extérieur de l’enceinte de la conférence est prise en charge par les autorités mexicaines.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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