Conférence de presse

Conférence de presse de la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, Mme Valérie Amos

15/11/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA SECRÉTAIRE GÉNÉRALE ADJOINTE

AUX AFFAIRES HUMANITAIRES, MME VALÉRIE AMOS


De retour d’une visite au Soudan, la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, Mme Valérie Amos, a lancé cet après-midi un appel en vue de recueillir davantage de fonds pour trouver des solutions « durables et viables » à la « situation horrible » des personnes déplacées vivant depuis de nombreuses années dans des camps.


« Toutes ont le droit à un retour volontaire et sûr », a affirmé Mme Amos, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies, à New York.  Sa première visite au Soudan, qui l’a conduite pendant six jours à Khartoum, la capitale, puis dans la province du Darfour, a eu lieu à un « moment clef » en raison des préparatifs des référendums, qui en sont à la phase d’inscription des électeurs.


Notant que des petits mouvements de déplacements depuis le nord de personnes originaires du Sud-Soudan étaient d’ores et déjà en cours, elle a indiqué que les agences des Nations Unies sur place tentaient de prévoir différents scénarios et l’assistance nécessaire à l’issue des référendums d’autodétermination de janvier 2011.


Elle a également attiré l’attention sur les difficultés de recrutement du personnel humanitaire et autre pour le Soudan, ainsi que l’expulsion des organisations non gouvernementales de certaines régions, ce qui, a-t-elle dit, a rendu l’accès humanitaire plus difficile.  Ce manque d’accès a également entravé la collecte de données sur la malnutrition, a-t-elle précisé.


La Secrétaire générale adjointe a également cité, parmi les autres difficultés, les enlèvements de 27 membres du personnel humanitaire et de Casques bleus depuis mars, dont un juste avant son arrivée dans le pays.  Elle a souligné que quatre d’entre eux n’avaient toujours pas été relâchés.  À cet égard, elle a lancé un appel vigoureux pour que les auteurs de tels agissements soient poursuivis et jugés.


Mme Amos a aussi fait état d’« un regain d’activités » de plusieurs mouvements et groupes armés dans certaines parties du Darfour, comme l’Armée de résistance du Seigneur et le Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE), qui rendait les conditions de sécurité « extrêmement difficiles ». 


Elle a également confirmé à un journaliste que dans certains camps de déplacés les rations alimentaires avaient été réduites de moitié en raison du manque de fonds.  Elle a néanmoins expliqué que des mesures étaient prises pour répondre aux besoins des plus vulnérables. 


« Depuis l’appel consolidé de 2010, seulement 63,6% des annonces de contributions ont été honorées », a affirmé la Coordonnatrice des secours d’urgence, qui a mis l’accent sur la corrélation entre l’apport de financements pour les opérations humanitaires et l’amélioration de situation « de ceux qui ont encore moins que rien ».   


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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