Conférence de presse de la Directrice du Bureau des affaires spatiales de l’ONU, Madame Mazlan Othman

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA DIRECTRICE DU BUREAU DES AFFAIRES SPATIALES DE L’ONU, MADAME MAZLAN OTHMAN

« L’utilisation de l’espace doit être bénéfique à toute l’humanité », a déclaré Mme Mazlan Othman, Directrice générale adjointe de l’Office des Nations Unies à Vienne (ONUV) et Directrice du Bureau des affaires spatiales.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, aujourd’hui au Siège à New York, Mme Othman a insisté sur l’importance de la coopération internationale dans le but de favoriser des utilisations pacifiques de l’espace.

Parmi ses grandes missions, le Bureau des affaires spatiales cherche à favoriser l’utilisation de la science et de la technologie spatiale pour le développement économique et social de tous les pays, et en particulier des pays en développement, a-t-elle ajouté.

La Directrice du Bureau a évoqué les avantages qui découlent des techniques spatiales, dans des domaines tels que les communications, l’eau, la météorologie, le changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles, les interventions d’urgence, les sauvetages, les sciences spatiales fondamentales et la navigation par satellite.

Évoquant les travaux en cours au sein de la Quatrième Commission, Mme Othman a mis l’accent sur l’importance des images satellitaires dans la gestion des catastrophes naturelles et des interventions d’urgence.  Il s’agit notamment du Programme UN-Spider, mis en place en 2006, qui offre des informations spatiales en cas de catastrophes naturelles. 

La gestion des débris spatiaux ou l’utilisation des sources d’énergie nucléaire dans l’espace constituent également des questions prioritaires au sein de la Quatrième Commission, a-t-elle précisé.

Le Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (COPUOS) est aussi un instrument important de l’ONU, a poursuivi Mme Othman, dans le but de promouvoir la coopération internationale pour les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique.  Le Comité, qui fêtera ses 50 ans l’année prochaine, cherche à encourager la recherche et l’échange d’informations et traite des problèmes juridiques concernant l’exploitation de l’espace extra-atmosphérique. 

Répondant à la question d’un journaliste, la Directrice du Bureau des affaires spatiales a une nouvelle fois démenti la possibilité de sa nomination « en tant qu’ambassadrice auprès des extraterrestres ».  Elle a réfuté l’information, publiée début octobre par le journal britannique « Sunday Times », selon laquelle elle avait été choisie par les Nations Unies pour représenter l’humanité au cas où les extra-terrestres se manifesteraient.

« En tant qu’astrophysicienne, je pense qu’il est statistiquement possible qu’une vie extra-terrestre puisse exister », a déclaré Mme Othman.  « Chaque année, il y a un nombre croissant de planètes extrasolaires.  Une vie extra-terrestre n’est donc pas à exclure.  Il peut s’agir par exemple de bactéries.  Ce n’est pas automatiquement des personnages de type extra-terrestre », a-t-elle conclu.

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