Conférence de presse sur la manifestation de haut niveau sur le thème « répondre aux besoins de la République centrafricaine en matière de consolidation de la paix »
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA MANIFESTATION DE HAUT NIVEAU SUR LE THÈME « RÉPONDRE AUX BESOINS DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE EN MATIÈRE DE CONSOLIDATION DE LA PAIX »
La République centrafricaine: « une urgence oubliée ». Le Président de la formation République centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix (CCP), M. Jan Grauls (Belgique), a regretté, cet après-midi, que la situation dans ce pays soit depuis si longtemps ignorée.
« On ne parle pas assez de la République centrafricaine qui a longtemps été une question oubliée du Conseil de sécurité », ont estimé M. Grauls et la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA), Mme Sahle-Work Zewde, en présentant à la presse, au Siège des Nations Unies à New York, la manifestation de haut niveau sur le thème « Répondre aux besoins de la République centrafricaine en matière de consolidation de la paix », à laquelle doivent participer le Président centrafricain, M. François Bozizé, et la Vice-Présidente de la Banque mondiale, Mme Obiageli Ezekwesili.
Cet événement, organisé par la Banque mondiale et la CCP, doit avoir lieu cet après-midi à 17 h 15 en salle de conférence 8.
Présente à leurs côtés, lors de cette conférence de presse, la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine, Mme Mary A. Barton-Dock, a salué les progrès en matière de gouvernance économique du pays, tout en soulignant ses énormes besoins dans le domaine des infrastructures, notamment en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
M. Grauls a estimé que les 21 millions de dollars récoltés en peu de temps pour l’organisation des futures élections de 2011 et les 60 millions pour le Programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) témoignaient du nouvel intérêt de la communauté internationale pour la stabilité de ce pays.
Il a souligné que la RCA méritait d’être appréhendée avec un « regard nouveau », car elle allait « dans une meilleure direction ». Selon M. Grauls, l’inscription de ce pays à l’ordre du jour de la CCP, il y a deux ans, a marqué le point de départ d’une nouvelle attention de la communauté internationale.
De son côté, Mme Barton-Dock s’est félicitée des nombreux programmes mis en place ces trois dernières années avec la République centrafricaine. Elle a en particulier fait état de la mise en place d’un nouveau code minier et d’un nouveau code des achats. La représentante de la Banque mondiale a également mis l’accent sur le défi qui consiste à voir ce pays répondre à ses besoins alimentaires, évoquant la poursuite de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).
Par ailleurs, Mme Sahle-Work Zewde n’a pas souhaité faire de commentaire en réponse à une question d’un journaliste sur une allégation de népotisme dans le recrutement de deux personnes au service des affaires politiques de la BONUCA. Elle a néanmoins rappelé que le processus de recrutement après la transformation de la mission de maintien de la paix en mission de consolidation de la paix avait été mené dans le souci de trouver les meilleurs candidats.
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