Conférence de presse conjointe de la Secrétaire générale adjointe à la gestion et de la Sous-Secrétaire générale à la gestion des ressources humaines de l’ONU
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CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE DE LA SECRÉTAIRE GÉNÉRALE ADJOINTE À LA GESTION ET DE LA SOUS-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE À LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE L’ONU
« Le Secrétaire général estime que le rapport de fin de mandat établi par l’ancienne Secrétaire générale adjointe au Bureau des services de contrôle interne (BSCI), Mme Inga-Britt Ahlenius, est avant tout un instrument de gestion qui lui est directement adressé et ne pouvait faire l’objet d’une divulgation auprès de la presse », ont indiqué, aujourd’hui, la Secrétaire générale adjointe à la gestion, Mme Angela Kane, et la Sous-Secrétaire générale à la gestion des ressources humaines, Mme Catherine Pollard, au cours d’une vidéoconférence, au Siège des Nations Unies, à New York.
Évoquant d’entrée les propos selon lesquels le Secrétaire général aurait voulu mettre en place une structure concurrente au BSCI, Mme Kane a expliqué que l’Assemblée générale de l’ONU, à l’occasion du Sommet mondial de 2005 avait donné mandat au Secrétaire général de mettre en place une unité spéciale qui ne serait pas rattachée au Bureau.
« Il est incorrect de dire, comme l’a fait Mme Ahlenius, qu’il y a eu volonté de créer une autre entité ayant les mêmes compétentes que celles qui sont dévolues au Bureau des services de contrôle interne. En réponse à une recommandation du Sommet mondial de 2005, le Secrétaire général a simplement mis en place une Équipe spéciale du BSCI chargée des enquêtes sur les procédures d’achat. « Je réfute donc catégoriquement l’affirmation selon laquelle le Secrétaire général aurait voulu mettre en place une telle structure », a insisté Mme Kane.
Le rapport devrait avant tout être adressé au Secrétaire général. Sa publication dans la presse constitue une entorse à l’obligation des fonctionnaires à l’égard de l’Organisation et c’est tout à fait légitime pour le Secrétaire général d’exiger des éclaircissements sur la publication du contenu de ce rapport dans la presse, a déclaré, à son tour, Mme Pollard. Elle a estimé que la publication de ce document porte également atteinte aux droits de certains membres du personnel qui font l’objet de procédures d’enquête et qui y sont cités.
Évoquant la question du processus de sélection aux Nations Unies, Mme Pollard a expliqué que ce processus répond à des règles et à des critères qui sont respectés par le Secrétaire général.
Mme Kane a, par ailleurs, défendu l’action du Secrétaire général des Nations Unies, rejetant une nouvelle fois les conclusions contenues dans le rapport de l’ancienne Secrétaire générale adjointe aux services de contrôle interne. Depuis sa prise de fonctions, le Secrétaire général agit activement pour trouver des réponses aux grands problèmes planétaires, qu’il s’agisse des changements climatiques ou de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement qui, a-t-elle rappelé, seront débattus au cours du Sommet de haut niveau, du 20 au 22 septembre prochain. Les Nations Unies sont aujourd’hui engagées dans la résolution de crises politiques majeures comme celle du Darfour, a-t-elle ajouté. « L’opinion de Mme Ahlenius sur la perte de crédibilité de l’Organisation est quelque peu surprenante », a estimé Mme Kane.
Le rapport de Mme Ahlenius sera examiné attentivement par le Secrétaire général qui en tirera des conclusions pour combler les lacunes qui pourraient exister. Il rectifiera avant tout les inexactitudes qui y sont présentées, ont assuré les deux hauts fonctionnaires à la gestion.
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