Conférence de presse du Président de l’ECOSOC sur la Déclaration ministérielle du Segment de haut niveau de la session de fond 2010
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
C ONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DE L’ECOSOC SUR LA DÉCLARATION MINISTÉRIELLE DU SEGMENT DE HAUT NIVEAU DE LA SESSION DE FOND 2010
Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC) a dressé, aujourd’hui, le bilan du Segment de haut de niveau de la session de fond 2010 qui s’est achevé par l’adoption d’une Déclaration ministérielle sur la mise en œuvre des objectifs et buts liés à l'égalité entre les sexes et à l'émancipation des femmes*.
M. Hamidon Ali s’est félicité de la création d’« ONU Femmes », entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, qui regroupera à compter du 1er janvier 2011 et, conformément à la résolution de l’Assemblée générale, le Bureau de la Conseillère spéciale pour la promotion de la femme, la Division de la promotion de la femme du Secrétariat, le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) et l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW).
Ceci témoigne, a commenté le Président de l’ECOSOC, d’une reconnaissance claire du fait que l’égalité entre les sexes est le moteur de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Il a souligné que la Déclaration ministérielle appelle à des réponses intégrées pour assurer la pleine participation des femmes à l’économie formelle, y compris les processus de prise de décisions.
La Déclaration, a confié M. Ali, appelle aussi à une lutte renforcée contre la violence et la discrimination à l’égard des femmes et à l’implication des hommes dans ce processus. Il y est aussi question des efforts à faire pour élargir l’accès des filles et des femmes à l’éducation et à la santé.
Le Segment de haut niveau a été marqué par trois manifestations majeures, à savoir l’Examen ministériel annuel (EMA), le Forum de la coopération au développement et un dialogue sur l’état de l’économie mondiale. S’agissant de l’EMA, 13 pays dont sept du monde en développement et six du monde développé ont fait des exposés facultatifs sur les efforts entrepris pour faire avancer la cause des femmes. Le Forum sur la coopération au développement, a estimé le Président de l’ECOSOC, a confirmé son rôle comme un lieu d’évaluation des tendances en matière de développement, y compris la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire.
À ce propos, le Président de l’ECOSOC a indiqué que pour assurer le suivi de la Conférence de 2009 sur les crises financière et économique mondiales, l’ECOSOC continue à travailler avec l’Assemblée générale et le Groupe d’experts sur l’impact de ces crises. Pour maintenir l’élan, a-t-il souligné, il faut que les « esprits se rencontrent » entre les organismes de l’ONU et le G-20. Il faut de toute façon une plus grande implication du « G-192 », a-t-il ajouté.
Quant à l’implication du G-20 dans le travail de l’ESOCOC, le Président s’est souvenu des différentes propositions visant à donner à l’ECOSOC « plus de muscles », en tout cas autant que le Conseil de sécurité. Ceci dit, a-t-il conclu, l’ECOSOC est la voix de la communauté internationale sur les questions économiques et sociales. Il procède actuellement à l’examen de toutes ses activités, y compris la rationalisation de son travail et le renforcement de son rôle concernant les questions d’actualité.
* ECOSOC/6435
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel