Conférence de presse conjointe sur le rôle du secteur privé dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)

CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE SUR LE RÔLE DU SECTEUR PRIVÉ DANS LA RÉALISATION

DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT (OMD)

Le Ministre d’État britannique pour le développement international a affirmé, cet après-midi, que 10 ans après sa création par Kofi Annan, le Pacte mondial entrait « dans une deuxième phase cruciale ». 

Lancé en 1999 au Forum économique mondial de Davos, par l’ancien Secrétaire général de l’ONU, et rendu opérationnel en 2000, le Pacte mondial invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans leur sphère d’influence un ensemble de 10 valeurs fondamentales dans les domaines des droits de l’homme, des normes du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption.  

À ce jour, le Pacte compte 8 000 participants dans plus de 130 pays, dont 6 000 du monde des affaires.  Les ONG et autres organisations de la société civile peuvent également participer au Pacte.  Depuis 2000, 1 300 compagnies qui n’en respectaient pas les principes ont été radiées du Pacte.

Dans un monde « mondialisé » d’État, où chaque État ou groupe d’États, est confronté à des défis d’une ampleur sans précédent, les entreprises ont une responsabilité sociale et environnementale de plus en plus grande, a pourtant affirmé le Ministre d’État, Alan Duncan, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui au Siège de l’ONU, à New York.

La rencontre avec les médias, à laquelle participaient aussi Brian Mikkelsen, Ministre danois de l’économie et du commerce, Arun Maira, membre de la Commission indienne du plan et Robert Orr, Sous-Secrétaire général à la coordination des politiques et à la planification stratégique, était organisée en marge du Sommet des dirigeants, organisé jusqu’au vendredi 25 juin, pour célébrer le dixième anniversaire du Pacte mondial. 

Ce Sommet, a voulu le Sous-Secrétaire général, doit être l’occasion pour les 1 000 et plus investisseurs et représentants de la société civile, du milieu académique et des gouvernements de réfléchir au rôle des gouvernements dans la mobilisation du secteur privé en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Arun Maira, membre de la Commission indienne du plan, a reconnu que, forts du soutien logistique de l’ONU et des réseaux qu’elle a mis en place au fil des années, « dont le Pacte mondial », les gouvernements nationaux avaient le devoir de convaincre le secteur privé et la société civile de s’unir sous la bannière des OMD. 

Le concept de responsabilité sociale des entreprises, s’est réjoui le Ministre d’État britannique, a atteint sa maturité car les entreprises voient désormais plus loin que l’offre et la demande.   

Ces partenaires de l’ONU orientent à présent leurs activités dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations les plus pauvres », a-t-il affirmé, soulignant que le partage des objectifs avec l’ONU font d’elles « un moteur du développement social ». 

Son homologue danois de l’économie et du commerce lui a emboîté le pas en insistant sur le fait que la responsabilité sociale est un choix qui suppose une attitude éthique de la part des entreprises et un nouveau type de relations avec les gouvernements et les communautés locales. 

Le Ministre a évoqué le Plan d’action danois lancé en 2008 et dont le but est de « garantir la compétitivité des entreprises danoises dans les pays en développement tout en contribuant à une croissance économique mondiale plus responsable ».

Le Rapport 2010 sur les OMD présenté aujourd’hui par le Secrétaire général est clair: l’essor économique des pays pauvres passe par l’intervention facilitée par les États du secteur privé et une assistance technique à l’ouverture de marchés accessibles à tous les pays, a rappelé l’expert indien.

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