Conférence de presse sur le rapport de Watchlist relatif à la situation des enfants en Afghanistan
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE RAPPORT DE WATCHLIST RELATIF À LA SITUATION DES ENFANTS EN AFGHANISTAN
La protection des droits de l’enfant doit être placée au premier rang des priorités en Afghanistan, a plaidé aujourd’hui la Directrice de « Watchlist », une ONG sur les enfants et les conflits armés, qui lançait aujourd’hui simultanément à New York et à Kaboul son tout dernier rapport concernant la situation des enfants afghans.
Eva Smets a rappelé qu’en 2009, plus de 1 000 enfants ont été tués en Afghanistan et que le plus grand nombre d’attaques perpétrées contre les écoles a été enregistré dans ce pays.
Au cours d’une conférence de presse tenue au Siège de l’ONU, à New York, aux côtés de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy, et du Directeur de l’ONG « Save the Children », Fazez Jalil, Mme Smets a souligné que le nouveau rapport est publié en prévision du débat annuel sur les enfants et les conflits armés que le Conseil de sécurité tiendra, ce mercredi 16 juin.
Presque 10 ans après le début du conflit en Afghanistan, les enfants continuent de faire face à la violence. Plus de mille d’entre eux ont été tués en 2009 et plus d’un million et demi ont fui vers le Pakistan ou l’Iran », a indiqué la Directrice de « Watchlist ».
La Représentante spéciale du Secrétaire général a ajouté que les enfants afghans continuent d’être enrôlés de force ou de servir de bombes humaines. Elle a souligné « le triste record » du nombre des attaques contre les écoles en 2009. « Des écoles ont été détruites, des instituteurs et surtout des écolières ont été tués », a renchéri Mme Smets.
L’élection présidentielle de 2009 a fait que la fréquentation scolaire a diminué de 20%, a indiqué le Directeur de « Save the Children ». Il s’est énervé contre la transformation des écoles en bureaux de vote, premières cibles de ceux qui veulent entraver le processus démocratique. En conséquence, même après les élections, les parents ont tout simplement refusé de continuer à scolariser leurs enfants.
« Nous avons à maintes reprises alerté le Gouvernement afghan », s’est impatienté le Directeur, en demandant au Conseil de sécurité d’agir.
Fazez Jalil a appelé à une meilleure sensibilisation des Afghans à l’importance de l’éducation. Les enfants ont des droits et il est essentiel de les protéger, ont insisté Mmes Smets et Coomaraswamy. La Directrice de « Watchlist » a exhorté le Gouvernement afghan à inclure la question de la protection des enfants au cœur de sa politique nationale.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel