Conférence de presse pour présenter le rapport sur les pratiques de désarmement, de démobilisation et de réintégration de la deuxième génération dans le maintien de la paix
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE POUR PRÉSENTER LE RAPPORT SUR LES PRATIQUES DE DÉSARMEMENT, DE DÉMOBILISATION
ET DE RÉINTÉGRATION DE LA DEUXIÈME GÉNÉRATION DANS LE MAINTIEN DE LA PAIX
Mme Ayaka Suzuki, Chef de la Section du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration (DDR) au Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) a présenté, ce matin, le rapport du Département sur la deuxième génération de pratiques de DDR. D’entrée de jeu, elle a indiqué que le rapport se veut une contribution aux discussions du concept « Nouvel horizon » sur les défis et les opportunités du maintien de la paix de l’ONU.
Mme Suzuki a expliqué que la complexité croissante des opérations de maintien de la paix rendait inefficace la mise en œuvre de programmes de DDR « traditionnels » dans des situations où, par exemple, il n’existe pas de processus de paix. « Auparavant, les activités de DDR étaient engagées dès le déploiement des opérations en tant que mesures essentielles de confiance », a-t-elle en outre rappelé.
Elle a ajouté que la deuxième génération de pratiques de DDR visait toujours le même objectif, à savoir « ouvrir un espace politique aux parties et créer les conditions favorables au lancement d’un processus de paix tout en faisant des Casques bleus les premiers artisans de la paix réelle sur le terrain ».
Pour la Chef de la Section du DDR, « le maintien de la paix à l’ONU doit s’adapter à un environnement changeant où les nouvelles menaces proviennent non plus d’opposants guidés par une idéologie, mais de groupes armés d’insurgés, voire des gangs, comme cela a pu être le cas en Haïti ou au Libéria. » Mme Suzuki a indiqué que le rapport s’inspirait largement des innovations apportées par les Casques bleus, pour qui, « le plus souvent, les décisions prises au Secrétariat et les analyses systémiques demeurent des abstractions » dans les pays en conflit, et aussi notamment en Côte d’Ivoire et en Afghanistan.
« Les nouvelles pratiques doivent découler de partenariats entre le personnel de l’ONU et les communautés directement concernées par nos efforts, afin que le maintien de la paix fasse pleinement partie de la vie des sociétés », a encore affirmé Mme Ayaka Suzuki.
C’est ainsi qu’elle a évoqué les lignes directrices de la deuxième génération des pratiques de DDR qui devront, selon elle, « privilégier la recherche de mesures de stabilisation postconflit; le ciblage de groupes spécifiques, en vue de répondre à leurs besoins; et prévoir une remise en question du séquençage des activités de DDR ». Sur ce dernier point, elle a précisé que la Section du DDR réfléchissait à l’utilité de placer les activités de réintégration avant celles de désarmement et de démobilisation.
Par ailleurs, Mme Ayaka Suzuki a indiqué que le rapport était disponible, en anglais et en français, à l’adresse web suivante: www.un.org/en/peacekeeping/orolsi.shtml.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel