En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse sur les travaux du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes

10/06/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES TRAVAUX DU GROUPE DE CONTACT SUR LA LUTTE

CONTRE LA PIRATERIE AU LARGE DES CÔTES SOMALIENNES


Le Président de la sixième séance plénière du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, M. Franciscos Verros (Grèce), a, cet après-midi, souligné la nécessité de disposer de davantage d’hélicoptères et d’avions pour patrouiller dans la partie occidentale de l’océan Indien, au large des Seychelles.


« Ces derniers mois, les attaques de pirates sont devenues plus sophistiquées et audacieuses, s’étendant du Golfe d’Aden, entre le Yémen et la Somalie, jusqu’à l’océan Indien », a déclaré M. Verros, devant la presse, au Siège des Nations Unies à New York, où le Groupe de contact se réunissait en plénière aujourd’hui. 


« C’est un défi opérationnel majeur », a-t-il ajouté, précisant que « les bateaux et les navires sont les bienvenus, et sont utiles », mais qu’« il n’y en a pas assez pour couvrir de vastes zones de l’océan Indien ».  « Nous pensons réellement que des bonnes réponses peuvent être apportées à ce problème », a ajouté M. Verros, qui présentait un bilan des activités du Groupe de contact.


M. Verros, Président de ce mécanisme créé en 2008 pour coordonner l’action de la communauté internationale contre la piraterie dans cette partie du monde, a expliqué que la plupart des pays de la région manquaient des capacités juridiques et légales pour poursuivre comme il le faut les pirates présumés.


M. Verros, qui était accompagné du Représentant permanent de la Grèce auprès des Nations Unies, M. Anastassis Mitsialis, a également indiqué que le Fonds international d’affectation spéciale, lancé en janvier dernier pour prendre en charge les frais occasionnés par les activités de poursuite des pirates présumés et les autres actions de mise en œuvre des objectifs du Groupe de contact, fonctionnait « plutôt bien ».  Le Fonds, a-t-il dit, a adopté 70 projets d’un montant total de plus de deux millions de dollars.  « Tous les cas traités, à l’exception d’un seul », concernent les poursuites judiciaires menées dans la région.


La réunion plénière tenue aujourd’hui par le Groupe de contact, sous les auspices de la Grèce, est la sixième de ce partenariat d’un genre unique créé entre des États et des organisations régionales et internationales et relatif à tous les aspects de la lutte contre la piraterie.  Le partenariat a été formé au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de la  résolution 1851 (2008).


Cette résolution, adoptée le  16 décembre 2008, autorise les États et les organisations régionales de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires dans le territoire somalien pour empêcher la préparation et la réalisation d’actes de piraterie en haute mer.  Patrouillent ainsi dans les eaux menacées du golfe d’Aden des bâtiments d’une vingtaine de pays agissant dans le cadre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), de l’opération Atalante de la force navale de l’Union européenne, ou encore déployés par les Forces maritimes combinées (CMF) sous la bannière des États-Unis.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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