Présentation de l’Étude 2010 sur la situation économique et sociale de la région Asie-Pacifique, championne de la croissance économique
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PRÉSENTATION DE L’ÉTUDE 2010 SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE DE LA RÉGION ASIE-PACIFIQUE, CHAMPIONNE DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
L’Étude 2010 sur la situation économique et sociale de l’Asie et du Pacifique a été lancée aujourd’hui au Siège des Nations Unies, au cours d’une conférence donnée par deux représentants du Département des affaires économiques et sociales (DESA).
Selon les prévisions, la région Asie-Pacifique, qui avec 53 pays représente 62% de la population mondiale, devrait connaître une croissance économique de 7% poussée par la Chine avec 9,5% et l’Inde avec 8,3%.
Le Sous-Secrétairegénéral chargé du développement économique du DESA, M. Jomo Kwame Sundaram, a estimé que la région peut désormais s’assurer la pérennité des fruits de sa relance, en créant une économie régionale, interconnectée et plus verte, tout en réduisant les disparités économiques et sociales.
L’Étude, qui a été menée par la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), recommande aux gouvernements de la région d’accroître les dépenses sociales. M. Amr Nour, Directeur du Bureau des Commissions régionales, a rappelé que la région compte toujours 1 milliard de pauvres, que seuls 30% de ses habitants ont une retraite et que 20% seulement ont une assurance maladie. Outre une amélioration de la couverture sociale, le Sous-Secrétaire général a aussi préconisé une deuxième révolution verte, la mise en place d’une économie propre et l’élargissement de l’accès aux crédits dont le microcrédit.
Des grands pays comme la Chine et l’Inde s’en tirent mieux que les petits, a reconnu le Sous-Secrétaire général, en citant les problèmes d’infrastructures, d’énergie et de protection de l’environnement. Il a exhorté la CESAP à promouvoir une plus grande intégration régionale en matière de commerce et de transports, et d’accès aux nouvelles technologies de l’information et des communications (TIC). Il a aussi préconisé la mise en place d’une architecture financière régionale.
M. Sundaram n’a pas échappé à quelques questions sur la situation économique mondiale. Aussi, s’est-il montré dubitatif quant à l’abandon éventuel du dollar comme monnaie de référence. Le Sous-Secrétaire général a rappelé l’existence des droits de tirage spéciaux (DTS), cet instrument monétaire créé par le Fonds monétaire international (FMI) pour compléter les réserves officielles des pays membres. Il a souligné l’importance des DTS pour financer le développement. Le Sous-Secrétaire général a aussi attiré l’attention sur l’autre aspect nouveau de la scène financière internationale que représentent les fonds islamiques investis selon les principes de la charia qui réprouve les gains générés par le prêt.
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