La Sénatrice Elizabeth Thompson de la Barbade présente sa candidature à la tête de la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques
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LA SÉNATRICE ELIZABETH THOMPSON DE LA BARBADE PRÉSENTE SA CANDIDATURE À LA TÊTE DE LA CONVENTION-CADRE DE L’ONU SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
La Sénatrice barbadienne a posé aujourd’hui sa candidature au poste de Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cet ancien membre du Gouvernement de la Barbade a reçu le soutien de la Communauté des Caraïbes (CARICOM).
Elizabeth Thompson a refusé d’être la candidate d’un pays ou de la diversité. « Je suis une candidate expérimentée qui apportera détermination et passion à son travail », a-t-elle prévenu.
La lauréate du prix « Les champions de la Terre », reçu en 2008 du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), aux côtés d’autres personnalités comme le Prince Albert II de Monaco, a dit reposer sa candidature sur trois piliers.
Elle a cité l’expérience de la Barbade dans la gestion de l’environnement, celle qu’elle a elle-même acquise 14 années durant comme membre du Gouvernement chargé de la santé, de l’habitat ou de développement rural, et enfin ses compétences politiques, « reconnues internationalement ».
« Très peu de candidats peuvent se targuer d’avoir été comme moi au cœur des négociations sur les changements climatiques à Kyoto en 1995 », a-t-elle fait valoir.
Avant et pendant la tenue du prochain Sommet de Mexique en décembre 2010, a-t-elle, par exemple, expliqué, le futur Secrétaire exécutif de la CNUCED devra s’employer à rassurer les États et les régions sur la prise en compte de leurs intérêts et de leurs points de vue. La Sénatrice s’est engagée à réparer la fracture entre États.
« Il faut épurer avec tous les acteurs, les gouvernements, les ONG et le secteur privé, l’ensemble des difficultés qui parsèment le chemin du Mexique », a-t-elle dit. « J’ambitionne d’y arriver dans un climat de confiance », a ajouté celle qui souhaite un accord juridiquement contraignant sur le changement climatique.
Tirant les leçons du Sommet de Copenhague, Mme Thompson s’est engagée à associer davantage l’ONU et la société civile, en plaidant pour plus de transparence dans les négociations. Elle s’est dite convaincue qu’une relation « saine » peut exister avec le secteur privé.
« La communauté internationale devra aussi s’appuyer sur les scientifiques et les chercheurs pour informer encore plus sur les dangers du changement climatique », a-t-elle martelé.
Après que le Représentant permanent de la Barbade, Christopher Hackett, a confirmé les compétences de la Sénatrice, son homologue de Saint-Vincent-et-les Grenadines, Camillo Gonsalves, a souligné que « dès sa prise de fonctions, le prochain Secrétaire exécutif devra directement et aussitôt se pencher sur les questions de fond les plus urgentes, avec pour objectif de rapprocher les positions ». Pour mon pays et les États de la CARICOM, Elizabeth Thompson est la personne idoine, a-t-il affirmé à son tour.
Le Secrétaire exécutif actuel de la Convention-cadre a présenté sa démission, deux mois après le Sommet de Copenhague. À la tête de la Convention depuis septembre 2006, le néerlandais Yvo de Boer quittera ses fonctions le 1er juillet prochain pour rejoindre le secteur privé. La Convention-cadre de l'ONU rassemble 194 pays.
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