Conférence de presse à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves
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CONFÉRENCE DE PRESSE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE COMMÉMORATION DES VICTIMES DE L’ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE TRANSATLANTIQUE DES ESCLAVES
Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka, a rappelé, aujourd’hui, que les célébrations de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves avaient pour but « d’éduquer et d’informer sur les causes et les conséquences d’une des plus grandes tragédies de notre histoire collective ».
Lors d’une conférence conjointe organisée au Siège de l’ONU, à New York, M. Akasaka a qualifié de « décision majeure » la décision de l’Assemblée générale d’édifier, dans ses locaux, un mémorial permanent à la mémoire des 25 à 30 millions de victimes de la traite.
Il est revenu au Représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies et Président du Comité pour le Mémorial permanent, M. Raymond Wolfe, de présenter plus en détails le projet et d’appeler les États Membres à contribuer plus avant à sa réalisation. M. Tete Antonio, Observateur permanent de l’Union africaine (UA), a assuré que l’Union africaine était pleinement impliquée dans un projet dont il a souhaité « qu’il devienne autant un moyen d’honorer la mémoire des victimes qu’un symbole appuyant les luttes menées actuellement contre le trafic d’être humains ».
« La réalisation de ce projet décidé par l’Assemblée générale et appuyé par le Secrétaire général devrait prendre deux ans. Nous sommes en discussion avec l’UNESCO quant au choix de l’artiste qui signerait l’ouvrage », a indiqué M. Wolfe. Il a déclaré que le coût total du Mémorial avait été fixé à 4,5 millions de dollars. « À ce stade, nous avons reçu près de 700 000 dollars », a-t-il fait savoir.
Le représentant de la Jamaïque a ensuite souligné le rôle d’Ambassadeur de bonne volonté de M. Russell Simmons, vedette de la musique et de la culture hip hop et célébrité internationale, chargé de sensibiliser les donateurs à la nécessité et à l’importance du projet. « Il est prévu que les États Membres financent la construction proprement dite de l’ouvrage, et que les évènements parallèles le soient par le biais de donations organisées par M. Simmons », a précisé Raymond Wolf.
Les conférenciers ont ensuite commenté le thème de l’édition 2010 de la Journée, « La culture, expression de notre liberté ». Le Président par intérim de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) s’est félicité d’un tel choix. « Notre culture, la culture afro-caribéenne est belle et bien l’expression des luttes qui ont permis notre libération. Nos prix Nobel de littérature et les styles musicaux que nous avons inventés portent la marque de ce combat qui n’est pas terminé », a-t-il dit.
De son côté, M. Akasaka a indiqué que le Département de l’information (DPI), en collaboration avec la Division de la sensibilisation du public, avait établi un programme, qui, pendant une semaine, « mettra en lumière le caractère central du patrimoine culturel transmis de génération en génération afin de préserver et de cultiver l'identité des individus qui avaient été réduits en esclavage ».
Il a signalé que le programme détaillé des manifestations pouvait être consulté à l’adresse internet suivante: www.un.org/fr/events/slaveryremembranceday/events.shtml
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