Conférence de presse de la Sous-Secrétaire générale et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Catherine Bragg
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA SOUS-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE ET COORDONNATRICE ADJOINTE
DES SECOURS D’URGENCE, MME CATHERINE BRAGG
La Sous-Secrétaire générale et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Catherine Bragg, a réaffirmé, aujourd’hui, devant la presse, que les Nations Unies se tenaient prêtes à appuyer « par tous les moyens possibles » les efforts de relèvement du Gouvernement du Chili après le séisme de 8,8 sur l’échelle de Richter qui a frappé il y a trois jours le pays.
Présent à ses côtés, Martin Nesirky, le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, a indiqué que M. Ban Ki-moon s’était entretenu hier soir au téléphone avec la Présidente du Chili, Mme Michelle Bachelet, et lui avait indiqué que l’ONU était disposée à apporter à son pays toute assistance nécessaire.
Mme Bragg, qui était l’invitée du point de presse quotidien, a affirmé que le bilan des victimes du tremblement de terre du 27 février s’élevait à 723 morts. Quelque deux millions de personnes ont été touchées, tandis qu’un million et demi d’habitations ont été endommagées, a-t-elle ajouté.
De même, 19 membres du personnel des Nations Unies sont portés disparus, un chiffre qu’elle a jugé « encourageant » par rapport à celui supérieur à 60 enregistré hier encore. Toutes ces personnes sont membres du personnel de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), qui a son siège à Santiago, a-t-elle précisé.
La Sous-Secrétaire générale a par ailleurs souligné que des hauts fonctionnaires des Nations Unies avaient établi un contact permanent avec le Gouvernement chilien dès le début de la catastrophe. La Secrétaire exécutive de la CEPALC, Mme Alicia Bárcena, a ainsi eu plusieurs fois au téléphone le Ministre chilien des affaires étrangères.
En termes d’intervention, les efforts de secours et de sauvetage sont « parfaitement entre les mains du Gouvernement du Chili », a expliqué Mme Bragg. Elle a, à cet égard, réitéré les propos de Mme Bárcena, tenus hier devant la presse, selon lesquels le Chili bénéficiait d’un « Gouvernement extrêmement fort » avec des « institutions fortes ». « Il s’agit probablement du pays d’Amérique latine le mieux préparé » à gérer ce genre de situation, et cette capacité « doit être respectée », a-t-elle dit.
La Sous-Secrétaire générale a également déclaré qu’après une évaluation préliminaire, le Gouvernement chilien avait établi des demandes prioritaires ciblées, portant sur des hôpitaux de campagne, des centres de dialyse autonomes, des générateurs, des téléphones satellites, des systèmes de purification de l’eau salée, des ponts mobiles et des cuisines de campagne.
Le Gouvernement espère pouvoir répondre à ces besoins en grande partie grâce à des accords bilatéraux. Les Nations Unies, a ajouté Mme Bragg, doivent rester dans les critères fixés par le Gouvernement du Chili et ne rien envoyer qu’il n’eût lui-même demandé. En outre, le Gouvernement n’a pas demandé d’aide alimentaire, a-t-elle noté.
La Sous-Secrétaire générale a estimé que le Chili, qui dispose d’un PIB par habitant important, serait en mesure de faire face aux retombées du séisme et, qu’à ce stade, il n’y avait pas de plan de reconstruction à long terme.
Mme Bragg a également indiqué que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) avait déployé une équipe « très petite » pour soutenir la Secrétaire exécutive, le Coordonnateur résident et l’équipe de pays, et qui devrait arriver aujourd’hui à Santiago. L’équipe de pays a, pour sa part, fourni au Gouvernement une liste de ce que chacune des 22 institutions des Nations Unies actuellement au Chili étaient en mesure d’offrir.
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