Conférence de presse sur le lancement de « Simul’ONU » mondiale 2010
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Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT DE « SIMUL’ONU » MONDIALE 2010
Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka, a annoncé, cet après-midi, au Siège des Nations Unies à New York, le lancement de la deuxième Conférence annuelle « Simul’ONU mondiale », qui se tiendra du 26 au 30 juillet 2010 à Kuala Lumpur, en Malaisie.
« Simul’ONU mondiale est une façon dynamique d’engager les jeunes du monde entier sur le travail des Nations Unies et de montrer comment nous pouvons nous unir à travers les différences », a déclaré M. Akasaka, lors d’une conférence de presse, à laquelle participaient également le Représentant permanent de la Malaisie auprès de l’ONU, M. Hamidon Ali; le Directeur du Bureau pour l’Alliance des civilisations, M. Marc Scheuer; la Directrice du Commonwealth Youth Programme (CYP), Mme Fatiha Serour; et M. Jeffrey Ruiz, un participant à la précédente conférence Simul’ONU mondiale, qui avait eu lieu l’an dernier à Genève, en Suisse.
Cette conférence annuelle est organisée par le Département de l’information des Nations Unies (DPI), en partenariat avec le Gouvernement de la Malaisie, l’Alliance des civilisations et le Secrétariat du Commonwealth. Elle vise, a souligné M. Akasaka, « à préparer des leaders étudiants à disposer d’une voix sur l’agenda international ».
L’édition 2010 de Simul’ONU mondiale, dont le thème s’intitule « Vers une alliance des civilisations – Jeter des ponts entre les cultures pour réaliser la paix et le développement », reproduira un Sommet de l’Assemblée générale sur l’intégration du dialogue interculturel dans les politiques et stratégies gouvernementales pour résoudre les questions de la paix et du développement, a expliqué le Secrétaire général adjoint.
Ce thème est « complexe », mais « nous savons qu’il est essentiel d’engager les jeunes sur cette question actuelle, y compris les questions de tolérance, de respect et de dialogue », a affirmé M. Akasaka. « Les jeunes sont aujourd’hui très motivés pour aider les autres », a-t-il ajouté, précisant qu’ils avaient été « exposés aux conflits religieux, au terrorisme international, à la récession et au réchauffement climatique, autant de choses qui les ont fait grandir plus vite que les autres générations ».
Les délégués étudiants, a-t-il dit, « seront sélectionnés par leurs pairs à travers un processus transparent et inclusif visant à assurer un équilibre géographique et la parité entre les sexes ». L’an dernier à Genève, ils étaient 350, issus de 57 pays. En 2010, le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information souhaite une plus « large participation », espérant réunir « environ un millier » d’étudiants. Les inscriptions, a-t-il précisé, peuvent être effectuées sur le site Internet de Simul’ONU mondiale 2010 à l’adresse suivante: www.un.org/gmun.
M. Akasaka s’est dit reconnaissant envers la Malaisie d’avoir accepté d’accueillirSimul’ONU mondiale 2010, rendant ainsi hommage à une « société multiethnique et multiculturelle » qui a su « promouvoir et maintenir l’harmonie ». « La Malaisie nous donne l’opportunité d’examiner les questions de tolérance, de paix et de développement dans un lieu où le dialogue interculturel est si important », a-t-il poursuivi.
Pour la Malaisie, il s’agit d’un « événement important », a dit son représentant. « Mon pays », a-t-il dit, a l’« expérience » et les « valeurs de compréhension » qui permettent de « rassembler différentes communautés autour d’un même objectif » et d’« éliminer les aspects qui contribuent à une mauvaise compréhension entre les cultures et les religions ».
Évoquant le rôle particulier de l’éducation, M. Marc Scheuer a également souligné l’importance d’une telle initiative pour l’Alliance des civilisations, qui s’attache, depuis quatre ans, à surmonter les différences culturelles pour établir un dialogue entre les civilisations.
« Nous savons que les jeunes sont souvent considérés comme une source de problèmes. Nous les considérons des atouts et des solutions », a déclaré de son côté Mme Serour. Présent à Genève, en août 2009, M. Ruiz a, lui, mis l’accent sur la « diversité géographique » des participants de Simul’ONU mondiale. « Vous ressentez une vraie conscience pour le monde lorsque vous êtes dans ce genre de conférence », a-t-il témoigné.
Pour de plus amples informations, prière de contacter Mme Yvonne Acosta, Chef de la Section de l’action éducative à la Division de la sensibilisation du public du Département de l’information, acosta@un.org, ou M. Bill Yotive, Directeur du Groupe chargé du Projet global d’enseignement et d’apprentissage, yotive@un.org.
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