Conférence de presse du Coordonnateur des secours d’urgence sur les conséquences humanitaires du tremblement de terre en Haïti
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE SUR LES CONSÉQUENCES HUMANITAIRES DU TREMBLEMENT DE TERRE EN HAÏTI
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence a tenu cet après-midi à New York, une conférence de presse pour faire une brève mise à jour des besoins humanitaires en Haïti, des difficultés rencontrées dans l’acheminement de l’aide et du nombre des pertes en vies humaines.
Deux jours après le tremblement de terre qui a dévasté Port-au-Prince et les communes environnantes, John Holmes a souligné d’emblée que l’urgence était toujours d’acheminer le plus rapidement possible des médicaments et du personnel médical et de retrouver des personnes vivantes sous les décombres.
« Eau, nourriture, abris de secours, tels sont les biens et les capacités dont la population manque cruellement », a ajouté M. Holmes, qui a salué l’ampleur de la réponse internationale, « inquiète du sort du peuple haïtien, des membres du personnel de l’ONU durement touchés et du Gouvernement, en partie décapité et que nous devrons aider, à moyen terme, à reprendre le contrôle de la situation ».
Concernant l’appel éclair que devrait lancer demain après-midi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), John Holmes a indiqué qu’il devrait s’élever « à plusieurs centaines de millions de dollars ». Il a en outre signalé que les entreprises du secteur privé pouvaient utiliser l’adresse Internet suivante: http://business.un.org/en, pour soutenir l’effort international d’urgence de l’ONU.
M. Holmes a par ailleurs expliqué que l’aéroport de la capitale, « d’où arrivent et repartent presque aussitôt les nombreux avions internationaux qui acheminent les équipes et les équipements de secours », était actuellement saturé.
« Il faut que le trafic aérien soit régulé au plus vite, car 90% de l’aide humanitaire arrive par avion, et tout retard complique la distribution de nourriture, d’eau, de médicaments et d’abris, à un moment où la tension et l’impatience montent au sein de la population », a-t-il averti.
Pour ce qui est de la sécurité, le Coordonnateur des secours d’urgence a déclaré que les quelque 3 000 Casques bleus de la MINUSTAH escortaient depuis aujourd’hui le Programme alimentaire mondial (PAM) et les ONG partenaires de l’ONU, et, de plus, s’efforçaient de regrouper les corps.
« Le cas échéant, le commandant de la force redéployera des Casques bleus de Gonaïves à Port-au-Prince, à Jacmel ou à Carrefour, soit les villes et localités les plus sévèrement touchées », a encore fait savoir M. Holmes.
Enfin, il a prévenu qu’il faudrait plusieurs semaines avant qu’un bilan définitif des victimes onusiennes du séisme ne puisse être fourni.
« Dans l’immédiat, l’ampleur du bilan n’a pas d’effet sur l’évaluation du volume de l’aide à fournir, qui, de toute évidence, doit être la plus considérable possible compte tenu des dégâts. Nous envisageons déjà l’installation de camps pour abriter ces milliers de personnes qui ont tout perdu », a-t-il dit.
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