Une étude des Nations Unies et de la Banque mondiale appelle à poursuivre les efforts de préparation et de réaction face au risque croissant de pandémies mondiales
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UNE ÉTUDE DES NATIONS UNIES ET DE LA BANQUE MONDIALE APPELLE À POURSUIVRE LES EFFORTS DE PRÉPARATION ET DE RÉACTION FACE AU RISQUE CROISSANT DE PANDÉMIES MONDIALES
Des résultats durables en matière de prévention et de lutte contre les nouvelles maladies infectieuses qui apparaissent dans le monde peuvent être obtenus en s’armant des outils qui sont disponibles au XXIe siècle, indique une étude conjointe des Nations Unies et de la Banque mondiale. Si des progrès ont été accomplis dans la préparation et la réaction face aux pandémies, il faut encore améliorer la synchronisation de la coordination entre les institutions des secteurs public et privé, développer un réseau mondial de laboratoires et de systèmes de surveillance et adopter une perspective de collaboration internationale. Une bonne communication avec le public et un engagement politique fort sont également indispensables.
Soixante-quinze pour cent des nouvelles maladies humaines trouvent leur origine dans des organismes animaux et, en moyenne, deux nouvelles maladies animales transmissibles à l’homme voient le jour chaque année, selon le rapport. Cette étude rappelle aussi les trois épisodes épidémiologiques qui ont eu lieu au cours de la première décennie du siècle: le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la grippe aviaire H5N1 et l’épidémie de grippe H1N1. Ce rythme d’apparition de nouvelles maladies ne peut que s’accroître, selon le rapport qui stipule qu’en outre, la mondialisation accentue la transmissibilité potentielle d’un pays à l’autre.
Au cours des cinq dernières années (2005-2009), les donateurs se sont engagés à verser un total de 4,3 milliards de dollars en soutien aux programmes de lutte contre les grippes aviaire, animale et pandémique. Ces promesses ont été tenues dans leur grande majorité et 3,9 milliards de dollars ont ainsi été reçus à la fin de 2009.
Depuis l’arrivée de la grippe aviaire, le monde a dû se doter d’un système sans précédent de défense contre ces maladies, à un prix de 500 millions de dollars par an. Il s’agit maintenant d’assurer une bonne synchronisation entre les réponses qu’apportent les institutions à ces nouveaux maux, plutôt que d’en créer de nouvelles ou d’édifier de nouvelles infrastructures.
Parmi les outils disponibles, il y a le règlement sanitaire international de 2005 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le système mondial d’information sanitaire sur les maladies animales de l’Organisation mondiale de la santé animale. Il faut aussi rechercher une plus grande sécurité biologique dans les systèmes de production de volaille et mieux sensibiliser le public pour lui faire adopter des pratiques d’hygiène de base. Une bonne préparation est également utile pour prévoir le maintien du fonctionnement des services publics pendant les périodes de pandémie.
D’après le rapport conjoint de la Banque mondiale et de l’ONU, le monde a progressé depuis 2005 dans la préparation nécessaire pour faire face à une pandémie. Les organisateurs de la prochaine Conférence ministérielle internationale sur les grippes animale et pandémique, qui se tiendra à Hanoi, au Viet Nam, les 20 et 21 avril, estiment cependant qu’il reste beaucoup à faire. Ils citent notamment la nécessité d’améliorer les services vétérinaires et les réseaux de santé humaine, d’assurer la sécurité biologique sur toute la chaine de la production alimentaire ou encore, de mettre à jour les règlements de santé animale. Il faut aussi conserver de bonnes habitudes d’hygiène et améliorer les plans de préparation à une catastrophe. Les partenariats entre les différents secteurs de la société sont également indispensables dans les efforts à faire.
L’objectif n’est pas seulement de préserver la santé des hommes, mais aussi leur activité économique dans les zones rurales, sachant que la volaille et le bétail font partie intégrante des économies rurales et constituent la plus grande source de protéines pour la population mondiale, notamment celle des pays en développement.
Pour obtenir davantage d’information, veuillez prendre contact avec Tim Wall, au Département de l’information des Nations Unies, aux numéros de téléphone suivants: + 1 212 963 5851 et + 1 213 447 5954 (portable), ou par email à l’adresse: wallt@un.org; ou avec Michelle Delaney, du Système de coordination de la grippe des Nations Unies (UNSIC), Chargée de la communication à Hanoi, au numéro de téléphone suivant: +84 0 1202 011844, ou par email à l’adresse: delaneym@un.org. Le rapport peut être consulté sur le site http://www.un-influenza.org.
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