SG/SM/12452-AG/10855

Le Secrétaire général se félicite de l’adoption par consensus, par l’Assemblée générale, de sa toute première résolution sur la responsabilité de protéger

14/09/2009
Secrétaire généralSG/SM/12452
AG/10855
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE FÉLICITE DE L’ADOPTION PAR CONSENSUS, PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, DE SA TOUTE PREMIÈRE RÉSOLUTION SUR LA RESPONSABILITÉ DE PROTÉGER


Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a fait la déclaration suivante, dont le texte a été communiqué aujourd’hui par sa Porte-parole:


Ce matin, l’Assemblée générale a adopté sa première résolution sur la responsabilité de protéger, prenant note de mon rapport sur la mise en œuvre de la responsabilité de protéger (A/63/677) et décidant de poursuivre l’examen de cette question.  Il est tout particulièrement significatif que cette résolution a été adoptée par consensus.  Je la salue comme une étape importante sur la voie commune que nous ménageons vers le respect de l’engagement pris lors du Sommet mondial de 2005 de protéger les peuples du monde du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité.


J’attends maintenant avec impatience de pouvoir encore plus approfondir notre dialogue sur les meilleurs moyens de mettre en œuvre cette responsabilité de protéger, en s’appuyant sur le débat important que l’Assemblée générale a à cet égard tenu en juillet dernier.  Il était réconfortant d’entendre à cette occasion de si nombreux États Membres de toutes les parties du monde réaffirmer dans un débat constructif et tourné vers l’avenir l’engagement pris en 2005.  J’ai trouvé les déclarations faites par les États Membres ayant subi de tels traumatismes particulièrement significatifs.


J’ai demandé à mon Conseiller spécial, le professeur Edward Luck, de concert avec le Conseiller spécial pour la prévention du génocide et des atrocités de masse, le professeur Francis Deng, de poursuivre leurs consultations de fond avec les États Membres, les départements et agences concernés, les organisations régionales et sous-régionales et la société civile, sur les nombreuses questions encore en suspens de la mise en œuvre.  Dans tous nos efforts, nous devrions être guidés et unis par le but ultime de la responsabilité de protéger: sauver des vies en prévenant les violations les plus massives et flagrantes des droits de l’homme.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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