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ENV/DEV/1028

LA GESTION DES TERRES DOIT APPUYER LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ ET LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT, PRÉCONISENT LES PARTICIPANTS À LA RÉUNION PRÉPARATOIRE DE LA CDD-17

25/02/2009
Conseil économique et socialENV/DEV/1028
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Commission du développement durable

Réunion préparatoire intergouvernementale

5e et 6e séances - matin et après-midi                      


LA GESTION DES TERRES DOIT APPUYER LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ ET LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT, PRÉCONISENT LES PARTICIPANTS À LA RÉUNION PRÉPARATOIRE DE LA CDD-17


La Réunion préparatoire intergouvernementale aux travaux de la dix-septième session de la Commission du développement durable (CDD-17) a consacré, aujourd’hui, ses travaux sur les moyens à mettre en œuvre pour surmonter la dégradation des terres.


La gestion des sols est l’un des six thèmes majeurs, avec l’agriculture, le développement rural, la sécheresse, la désertification et la situation de l’Afrique, qui seront inscrits à l’ordre du jour de la CDD-17, dont les travaux auront lieu du 4 au 15 mai prochains.  


Au cours d’une table ronde organisée sur la question, les participants ont estimé que la gestion durable des terres devait être promue comme un moyen d’éradication de la pauvreté et un instrument de la promotion d’un développement durable respectueux de l’environnement. 


Parlant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, la délégation du Soudan a déclaré que les connaissances et les outils de gestion moderne des sols devaient être partagés par le plus grand nombre de pays, la terre étant « un bien commun », dont la gestion responsable doit être soutenue par l’aide internationale. 


Les délégations du Canada et des États-Unis ont également signalé que les systèmes de conservation agricole, l’agroforesterie, et les technologies d’information et de communication, devaient être mis au service de l’atténuation des effets des changements climatiques, et, à terme, permettre aux communautés locales de prendre en main l’effort de relance du développement des zones rurales.  La discussion a en outre abordé le lien entre gestion efficace des terres et sauvegarde de l’environnement.


Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a souhaité que les techniques de séquestration du carbone deviennent la norme en vigueur, ces pratiques pouvant contribuer à améliorer la production alimentaire et instaurer un usage des engrais de synthèse.


Pour sa part, le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, rappelant qu’au cours des dernières décennies, 24% des sols arables de la planète s’étaient dégradés du fait de la sécheresse, a plaidé pour un recours accru au charbon végétal, dont l’usage pourrait être une alternative crédible à la surexploitation des terres.


Enfin, les participants à la discussion ont reconnu que les gouvernements avaient la responsabilité de renforcer les régimes fonciers.  Ils ont ainsi signalé que la dégradation écologique observée dans les pays en développement était souvent due au maintien de systèmes inefficaces. 


L’Union européenne dont l’opinion a été exprimée par la voix de sa présidence tchèque, a recommandé que les accords de gestion tiennent compte des liens entre les ressources, en améliorant la coordination entre les autorités compétentes non seulement au plan local, mais aussi au niveau des régions transfrontalières traversées par des cours d’eau.


Le représentant du Fonds international de développement agricole (FIDA) a estimé, quant à lui, que le rôle de l’État était aussi d’encadrer la production de biocarburants, qui, d’ici à 2050, concernera l’utilisation de 20% des terres arables de la planète.  Il a préconisé un renforcement des droits des communautés pour éviter que celles-ci ne soient dépossédées de leurs biens.


Par ailleurs, la Réunion a tenu une seconde table ronde sur le phénomène de la sécheresse, dont le coût est estimé, chaque année, entre 6 et 8 milliards de dollars.  Les participants ont indiqué que ce phénomène, précurseur de la désertification en Afrique, devait être mieux pris en charge par la communauté scientifique.


Les travaux de la Réunion préparatoire à la CDD-17 continueront demain, jeudi, le 26 février, à 10 heures.  Deux tables rondes sont respectivement prévues sur la désertification et sur l’Afrique. 


ORIENTATIONS POSSIBLES ET MESURES ENVISAGÉES POUR ACCÉLÉRER LA MISE EN ŒUVRE


Régime foncier (E/CN.17/2009/5)


Interdépendance et questions intersectorielles (E/CN.17/2009/9)


Déclarations liminaires


M. HAROLD LIVERSAGE, Conseiller auprès du Fonds international de développement agricole (FIDA), a estimé nécessaire d’intégrer les droits fonciers dans les programmes de réduction de la pauvreté rurale.  Disposer d’un régime foncier transparent et robuste est important pour accroître la croissance économique, a-t-il dit, la gouvernance foncière étant encore trop souvent négligée dans les stratégies de croissance économique.  L’intervenant a ajouté que la sécurité foncière, basée sur l’égalité d’accès à la terre, avait une dimension non seulement politique mais aussi sociale en ce qu’elle représente un gage de stabilité.  Il a en outre indiqué que les gouvernements avaient la responsabilité d’organiser la redistribution des terres non mises en valeur, ou encore, d’appuyer efficacement la production croissante de biocarburants.  D’ici à 2030, 35 millions d’hectares seront exploités à cette fin et, à l’horizon 2050, ce sont 20% des terres arables de la planète qui seront entre les mains de l’industrie des biocarburants, a ainsi relevé M. Liversage.  Il a préconisé que cette tendance soit accompagnée d’un renforcement des droits fonciers pour éviter que les communautés rurales soient dépossédées d’une partie de leurs biens ou laissées sur la touche par les investisseurs étrangers.  Les modalités d’octroi des terres aux investisseurs étrangers devront s’effectuer en accord avec les besoins et les points de vue des locaux, a-t-il dit.


M. JOHN W. BRUCE, expert agricole auprès de plusieurs gouvernements d’Afrique et d’Asie, a demandé que l’on respecte les valeurs et les normes traditionnelles qui sous-tendent les règles foncières des communautés.  De ces systèmes ancestraux nous devons nous inspirer, a-t-il déclaré, afin de rendre durable le développement rural et d’harmoniser l’exploitation des terres destinées aux pâturages, aux cultures ou à des besoins résidentiels.  Le panéliste a notamment indiqué que l’accès ouvert et la propriété collective, qui doivent être à la base d’une gestion viable des ressources naturelles en milieu rural, méritaient toute l’attention des responsables politiques.  La notion de partage des terres est vitale, a-t-il dit, et elle requiert la mise en place d’institutions de contrôle d’exploitation développées en collaboration avec les gouvernements, qui seuls peuvent renforcer les systèmes de gestion de la propriété collective en formalisant des accords qui sont le plus souvent non écrits.


M. LUC GNACADJA, Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), a plaidé en faveur d’une amélioration de la gestion des sols par le biais d’une application de technologies, « anciennes et nouvelles ».  Au cours des dernières décennies, 24% des sols arables de la planète se sont dégradés du fait de la sécheresse, a-t-il dit.  Cette tendance peut être inversée, à la fois en jugulant la surexploitation des terres et en trouvant des alternatives à des pratiques qui appauvrissent le volume et la qualité des récoltes et dégradent l’environnement, a ajouté l’intervenant.  Il a notamment évoqué la relance de la technique ancestrale du « biochar » (ou charbon végétal) par le biais de laquelle il est possible de réduire l’utilisation des fertilisants, pour, d’une part, revitaliser les sols et, d’autre part, permettre une séquestration plus efficace du carbone.  Treize pays ont lancé des programmes qui reposent sur cette technique, afin, entre autres, d’accélérer les plans de reforestation, a conclu M. Gnacadja.


Table ronde et débat interactif


Les délégations qui ont pris la parole au cours d’un échange interactif ont à leur tour estimé que la gestion durable des terres devait être promue en tant que moyen d’éradication de la pauvreté et comme instrument d’un développement durable respectueux de l’environnement. 


La délégation du Soudan, parlant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a ainsi déclaré que les outils de gestion moderne des sols devaient être partagés par tous.  La terre est un bien commun, qui comprend les ressources naturelles telles que l’eau, le sol et autres minéraux dont la gestion doit être responsable et collective, a dit la délégation du Soudan.  Elle a estimé que la coopération internationale devait être renforcée dans ce domaine, conformément au principe 2 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement.  Selon la représentante, la sécurité foncière et l’accès équitable à la terre sont indispensables à la conduite efficace des programmes de développement et d’élimination de la pauvreté.  Pour ce faire, elle a demandé que soient facilitées les procédures d’enregistrement des petits exploitants, en particulier dans les zones les plus enclavées d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.  C’est à ces derniers que nous devons apporter les moyens techniques adéquats pour lutter contre la dégradation des sols et protéger l’environnement, a-t-elle préconisé.


Le représentant de la République tchèque, s’exprimant au nom de l’Union européenne (UE), a lui aussi attiré l’attention sur le lien entre gestion efficace des terres et sauvegarde de l’environnement.  Selon lui, la dégradation écologique observée dans les pays en développement provient souvent du fait que perdurent des régimes fonciers inefficaces, l’eau, la terre et les autres ressources naturelles faisant l’objet d’un usage que l’on veut mettre au service de demandes trop diverses et séparées.  Il faut que les accords de gestion tiennent compte des liens entre les ressources, ce qui suppose une coordination accrue entre les différentes autorités compétentes, ceci non seulement au plan local, mais aussi au niveau des régions transfrontalières qui sont traversées par les cours de fleuves et autres cours d’eau, a préconisé le représentant.  


Le délégué des États fédérés de Micronésie, qui prenait la parole au nom de l’Alliance des petits États insulaires en développement, a également appelé à la formalisation des régimes fonciers dans les pays en développement.  Toutefois, a-t-il dit, il faut que les stratégies de gestion des terres tiennent compte des besoins des communautés ainsi que de leurs savoirs en matière de protection de la biodiversité.  Ces communautés dépendent des ressources de la biodiversité environnante pour leur survie, a-t-il rappelé.  Il a insisté sur le besoin de permettre concrètement à ces populations de se doter des ressources humaines et techniques nécessaires à la collecte d’informations sur l’état des terres dont elles tirent leur subsistance.  C’est sur cette base, et en s’appuyant sur un tableau général et complet de leur propre situation, que les communautés pourront s’initier aux meilleures pratiques de mise en valeur des sols et de l’environnement, a indiqué le représentant.  


Dans la perspective du régime post-Kyoto de 2012, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a invité les gouvernements à mettre en œuvre les mesures convenues, dans le cadre du Mécanisme pour un développement propre, en vue d’inverser les processus de dégradation des sols.  L’usage des techniques de séquestration du carbone et de restauration des matières organiques des sols doit devenir la norme en vigueur, a-t-il dit.  Il a expliqué que de telles pratiques permettraient de stabiliser et améliorer la production alimentaire et exhorté les États à faire un meilleur usage des fertilisants de synthèse, qui sont « moins onéreux et moins toxiques ». 


La délégation du Canada a abondé dans ce sens, soulignant que les systèmes de conservation agricole et l’agroforesterie représentaient des outils de choix pour atténuer les effets des changements climatiques sur les sols et faciliter la production des biocarburants.  Pour sa part, la délégation des États-Unis a mis l’accent sur le rôle potentiellement « révolutionnaire » des nouvelles technologies de l’information et des communications (TIC) appliquées au secteur agricole, et qui, à terme, pourraient permettre aux communautés locales de prendre en main l’effort de relance des zones rurales.  À son tour, la délégation des États-Unis a signalé que la sécurité foncière et celle des ressources naturelles étaient une condition du développement économique durable et de la réduction de la pauvreté.  Sur ce point, la délégation de la Suisse a souhaité que les décisions de la CDD-17 reflètent l’importance du lien qui existe entre les accords de sécurité foncière et l’usage des ressources naturelles.  La Commission devra notamment appeler les États Membres à prendre des mesures se basant sur les régimes fonciers existants pour élaborer de nouveaux principes directeurs internationaux, a dit le représentant suisse. 


Sécheresse (E/CN.17/2009/6)


Interdépendance et questions intersectorielles (E/CN.17/2009/9)


Déclarations liminaires


Mme CONSTANCE NEELY, Facilitatrice pour le développement durable, l’agriculture et le développement rural durable, et pour les approches holistiques, qui a été consultante auprès de la FAO à Rome, a parlé de la question de la résilience des terres par rapport à la sécheresse.  La sécheresse a de nombreuses conséquences néfastes, comme par exemple, la perte de la biodiversité ou l’exode rural, a-t-elle rappelé.  La sécheresse est l’une des conséquences de la mauvaise utilisation de l’eau, a-t-elle indiqué, précisant qu’on perd facilement entre 15% et 80% des précipitations d’eau, qui pénètrent directement le sol.  Mme Neely a assuré qu’il y a beaucoup de méthodes simples permettant d’utiliser au mieux l’eau et aussi de la stocker dans les profondeurs du sol.  On peut notamment utiliser des résidus organiques pour conserver l’eau dans le sol, a-t-elle indiqué.  La panéliste a attiré l’attention sur les terres sèches, notamment en l’Afrique subsaharienne, qui contiennent beaucoup de carbone.  Elle a recommandé d’utiliser des matières organiques pour améliorer la rétention d’eau dans le sol et y diminuer la teneur en carbone.


M. JEFF HERRICK, chercheur au « Jordana Experimental Range » du Service de recherche sur l’agriculture du Département de l’agriculture des États-Unis (USDA), a noté que l’information concernant les sols devrait être de plus en plus diffusée pour être mise à la disposition des cultivateurs, grâce à une initiative de chercheurs qui a été lancée il y a plusieurs semaines.  Il a ensuite fait part de constatations faites au Nouveau-Mexique concernant la sécheresse des sols.  Il a expliqué que les sols des collines bénéficient davantage des précipitations, tandis que les terres sablonneuses sont moins résilientes à la sécheresse.  La résilience des sols est leur capacité à récupérer après avoir subi des perturbations, comme celles venant d’un déficit en eau, a-t-il précisé.  Lorsque la sécheresse affecte des pâturages, il est plus facile d’y récupérer l’eau nécessaire, a-t-il ajouté.  L’expert a expliqué que les sols contenant le moins de matière organique sont aussi les moins résilients.  Dans les zones de pâturages, si l’herbe est broutée trop rapidement par le bétail, les terres risquent de ne pas conserver assez d’eau, a-t-il aussi averti.  Nous envoyons donc plutôt le bétail s’alimenter dans les collines, a-t-il indiqué.  Le scientifique a aussi préconisé de mettre en place des mécanismes d’alerte précoce.  Les outils utilisés pour améliorer l’irrigation des sols peuvent servir dans les traitements de récupération de l’eau, a enfin indiqué l’expert.


Table ronde et débat interactif


Dans la discussion qui a suivi les présentations des experts, la représentante du Soudan, parlant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a noté avec inquiétude les prévisions de sécheresse faites dans les pays les plus vulnérables, notamment en Afrique, et a rappelé que la sécheresse est le précurseur de la désertification.  Il existe des stratégies d’atténuation des conséquences de la sécheresse, a-t-elle noté, mais il reste encore beaucoup à faire pour améliorer les connaissances sur cette question.  Elle a ainsi appelé les pays développés à partager leurs connaissances dans ce domaine avec les pays en développement.  Un certain nombre de délégations ont ensuite réitéré cet appel pour que la communauté internationale permette au monde en développement d’avoir accès aux résultats obtenus par la recherche scientifique sur la sécheresse.  M. Herrick a, quant à lui, appelé les États Membres à collecter ces connaissances de façon formelle et normalisée.


Intervenant au nom de l’Union européenne, le représentant de la République tchèque a encouragé une gestion intégrée des ressources en eau, en utilisant notamment la désalinisation et les technologies propres.  La recherche devrait également se pencher sur le contrôle des stocks de carbone que l’on trouve dans les sols, a-t-il suggéré.  Il a en outre souligné le rôle des forêts et du reboisement dans la lutte contre les changements climatiques et la sécheresse.  Le représentant a rappelé que la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification est le seul instrument juridique contraignant en la matière.  La CDD devrait encourager les pays à amender leurs programmes nationaux pour aborder les questions concernant la dégradation de la terre et la sécheresse, a-t-il proposé.  Enfin, il a mentionné l’utilité des systèmes de détection précoce des menaces de sécheresse et de désertification.


À cet égard, nombreuses sont les délégations qui ont souhaité mettre en place dans leur pays un système d’alerte précoce pour contrôler le niveau d’eau contenue dans les sols.  Les délégations de la Barbade, du Chili et du Mexique ont à cet égard manifesté leur vif intérêt.  Un indicateur de sécheresse qui peut être utilisé partout dans le monde a d’ailleurs été mis au point par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), a indiqué le représentant de cette Organisation, qui donnait les résultats d’un atelier organisé en collaboration avec la Chine sur les vagues de chaleur observées à travers le monde.  Comme mesure positive, a ajouté cet intervenant, il faut notamment développer des variétés de plantes plus tolérantes à la sécheresse.


De façon générale, les participants ont encouragé les pays à développer leur capacité nationale d’adaptation, pour faire face à la sécheresse.  Cela requiert des investissements dans la recherche et dans les services écologiques, ont-ils relevé.  L’engagement de toutes les parties prenantes est essentiel pour développer des solutions stratégiques, a ajouté la représentante du monde des affaires et de l’industrie.


La représentante d’Antigua-et-Barbuda, qui parlait au nom des petits États insulaires en développement (PEID), a noté un changement en terme de pluviosité dans ces pays, et l’aridité qui en résulte.  Elle a mentionné l’existence de programmes d’utilisation efficace de l’eau dans ces îles.  Parmi les mesures mises en place par les États, la délégation de la Barbade a mentionné l’installation d’une usine de désalinisation et l’élaboration d’un cadre de planification de la gestion durable des zones susceptibles de subir des vagues de sécheresse.


La sécheresse coûte entre 6 et 8 milliards de dollars par an aux États-Unis, a annoncé la délégation de ce pays, qui a encouragé les autres pays à mieux se préparer pour pouvoir prévenir les cultivateurs des vagues de sécheresse attendues.  Dans ce sens, les États-Unis disposent d’un système d’information sur Internet, ainsi que d’un réseau d’analyse du climat et des sols.  Au niveau international, les États-Unis partagent leurs connaissances en participant à des programmes tels que le North American Drought Monitor, a ajouté le représentant américain.


L’Australie, elle, subit cette année une sécheresse catastrophique, a pour sa part rappelé le représentant de ce pays.  L’Australie encourage donc ses cultivateurs à mieux se préparer à ce phénomène, tout en participant à des stratégies d’adaptation aux changements climatiques en Asie du Sud-Est.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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