Conférence de presse de Mme Radhika Coomaraswany, Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE MME RADHIKA COOMARASWANY, REPRÉSENTANTE SPÉCIALE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LES ENFANTS ET LES CONFLITS ARMÉS
Mme Radhika Coomaraswany, qui présentait cet après midi son rapport devant l’Assemblée générale a accueilli avec ferveur les récentes résolutions 1882 et 1889 du Conseil de sécurité. Avec ces résolutions, a-t-elle dit, nous espérons pouvoir commencer à mettre en place une stratégie pour combattre la violence sexuelle dans les conflits. J’ai également souhaité mettre l’accent dans mon rapport sur la violence faite aux jeunes garçons, dont certains sont parfois utilisés comme esclaves sexuels, a-t-elle dit, dans les pays d’Asie centrale.
Abordant les succès remportés dans la lutte contre la violence, notamment contre les enfants, elle a cité les mesures prises par des pays comme l’Ouganda, les Philippines, le Sri Lanka et le Burundi, qui ont appliqué des plans d’action en collaboration avec les Nations Unies. Elle s’est également félicitée de la collaboration des États-Unis dans le programme de libération des détenus de Guantanamo.
Interrogée sur l’éventuelle nécessité de prendre des mesures internationales en vue de protéger les enfants orphelins, elle a expliqué que des principes internationaux existaient déjà en la matière et qu’une simple application sur le terrain était désormais nécessaire. Nous accueillerons favorablement des mesures prises par l’Assemblée générale pour en faire des règles internationales, a-t-elle poursuivi. La position des Nations Unies est, a-t-elle dit, de confier d’abord ces enfants à leurs parents proches. Nous avons demandé à l’UNICEF d’accueillir les enfants orphelins et de tout mettre en œuvre pour les rendre à leurs plus proches familles, a-t-elle poursuivi
Interpellée sur la situation des enfants soldats, notamment en Somalie, au Kenya et au Yémen, et sur la situation des enfants dans la bande de Gaza, elle a estimé que la principale difficulté, pour des raisons de sécurité, était d’avoir des informations fiables sur le nombre exact d’enfants soldats. S’étant rendue sur le terrain, a-t-elle indiqué, elle espère pouvoir avoir prochainement plus d’informations. Nous continuons à demander l’ouverture, pour raison humanitaire, de la bande de Gaza afin d’y fournir aux enfants victimes du conflit toute l’assistance dont ils ont besoin, a-t-elle enchaîné.
Revenant sur la situation des enfants prisonniers, Mme Coomaraswany a insisté sur le rôle qu’elle a joué au Myanmar. Nous avons envoyé une équipe au Myanmar pour un plan d’action de libéralisation des enfants, nous voulons un plan systématique de libération de ces enfants, et nous espérons qu’il y aura des résultats plus probants, mais pour l’instant nous n’avons pas de garanties. Nous espérons avoir des résultats avant l’élaboration du prochain rapport, a-t-elle indiqué.
Interrogée sur l’existence du trafic et sur le travail des enfants au Mali et en Côte d’Ivoire, ou est présente une mission des Nations Unies, elle a reconnu qu’il y avait des communautés vulnérables au travail et au trafic d’enfants, mais que l’un des problèmes majeurs est la réintégration de ces enfants, même si ces deux questions sont liées. Nous travaillerons en collaboration avec la nouvelle Représentante pour la violence contre les enfants, a-t-elle annoncé.
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