Conférence de presse de Rudy Salles, Président de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE RUDY SALLES, PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE DE LA MÉDITERRANÉE
L’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), jeune instance représentant 25 pays du bassin méditerranéen, va demander aux Nations Unies d’obtenir le statut d’observateur, a annoncé cet après-midi son Président, M. Rudy Salles, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York.
Une délégation de l’APM, structure qui a vu le jour en 2006, est au Siège des Nations Unies pour une visite de deux jours qu’elle a entamée hier, pour rencontrer un certain nombre de hauts fonctionnaires de l’ONU, dont le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a rapporté M. Salles.
L’objectif était « de mieux faire connaître notre assemblée, qui est une jeune assemblée parlementaire, internationale et méditerranéenne », a-t-il expliqué. « Nous avons voulu montrer la convergence qui existe entre les actions menées par les Nations Unies et les nôtres », a-t-il ajouté.
La délégation a annoncé, sur ce point, la tenue, en février prochain au siège de l’APM à Malte, d’une conférence organisée « en liaison avec les Nations Unies » sur la question de Jérusalem, « afin de faire avancer les choses, à notre niveau, et que nous puissions nourrir le débat en faisant des propositions concrètes ».
L’APM est formée de membres, de membres associés et d’observateurs, qu’elle réunit pour examiner des questions et intérêts communs à la région: la paix et la sécurité, l’environnement, l’énergie et le réchauffement de la planète, « autant de sujets sur lesquels les Nations Unies sont aujourd’hui mobilisées », a insisté M. Salles.
« Nous sommes un levier parlementaire des actions qui peuvent être menées par les Nations Unies en Méditerranée. Nous sommes la seule assemblée parlementaire exclusivement méditerranéenne », a plaidé son Président.
Prenant l’exemple du processus de paix au Moyen-Orient, M. Salles a fait valoir qu’il nécessite « plusieurs plates-formes de dialogue: je crois aux vertus de la diplomatie parlementaire aux côtés de la grande diplomatie des chefs d’État ».
La délégation de l’APM est en mission aux États-Unis jusqu’à vendredi, et doit se rendre aujourd’hui à Washington, D.C., pour rencontrer des représentants de la Maison Blanche et du Congrès américain.
Les membres de l’APM sont: l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l’Égypte, l’ex-République yougoslave de Macédoine, la France, la Grèce, Israël, l’Italie, la Jamahiriya arabe libyenne, la Jordanie, le Liban, Malte, le Maroc, Monaco, Monténégro, la Palestine, le Portugal, la Serbie, la Slovénie, la Syrie, la Tunisie et la Turquie. Parmi les organisations partenaires figurent des institutions des Nations Unies, la Ligue des États arabes, ou encore des instances représentatives de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), du Conseil de l’Europe et du partenariat euroméditerranéen.
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