Conférence de presse de M. John Key, Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande
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CONFERENCE DE PRESSE DE M. JOHN KEY, PREMIER MINISTRE DE LA NOUVELLE-ZELANDE
La Nouvelle Zélande est candidate à un poste de membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2015-2016, a déclaré aujourd’hui M. John Key, Premier Ministre de ce pays, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York.
Lors de son dernier mandat en date au Conseil de sécurité, en 1993-1994, le travail de la Nouvelle Zélande a été jugé excellent, a affirmé M. Key, qui a estimé que le temps est venu d’y siéger de nouveau pour faire valeur. Il a déclaré que son pays n’avait pas d’ordre du jour spécifique à défendre, sinon que de contribuer à bâtir un monde plus sûr en jouant les « honnêtes courtiers », mais a ajouté que son pays était soutenu par le Canada et l’Australie et tenterait dans les années à venir de s’assurer de nouveaux soutiens.
Le Premier Ministre s’est réjoui des déclarations faites à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité la veille en vue du désarmement nucléaire. Cela aide à faire avancer une cause défendue depuis longtemps par la Nouvelle Zélande, et contribue à un monde plus sûr. Il a jugé que le discours prononcé au Conseil de sécurité par le Président Obama allait clairement dans le sens de l’intérêt du monde. En même temps, il a estimé que les États-Unis « n’apprécieraient pas nécessairement de voir tous les États faire de leur pays une zone libre de toute arme nucléaire de la façon dont la Nouvelle Zélande l’a fait ».
En matière économique, le Premier Ministre a rappelé que son pays soutient puissamment le principe du libre-échange et voit en lui la meilleure manière de sortir de la récession. Il s’est prononcé en faveur d’un accord dans le cadre du Cycle de Doha. Rappelant que la Banque mondiale a fait état d’une vingtaine de pays qui ont pris des mesures protectionnistes depuis le début de la crise économique et financière, il a déclaré qu’il considérait « comme mauvaise toute mesure qui aboutirait à la mise en place de barrière protectionniste ».
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