Conférence de presse du Directeur de l’Équipe de soutien du Secrétaire général sur les changements climatiques
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU DIRECTEUR DE L’ÉQUIPE DE SOUTIEN DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
« C’est une journée sensationnelle », a déclaré cet après-midi le Directeur de l’Équipe de soutien du Secrétaire général sur les changements climatiques, en commentant le Sommet sur la question qui a ouvert ses portes pour une journée, ce matin au Siège de l’ONU à New York.
M. Janos Pasztor, qui intervenait dans le cadre d’une conférence de presse, s’est félicité de l’engagement des quelque 150 représentants des pays qui ont participé au Sommet, dont 54 chefs d’État, 35 premiers ministres et un prince.
« Le fond et la teneur des propos ont substantiellement changé depuis Bali* », a-t-il estimé avant d’ajouter: « nous avons dépassé la rhétorique et les positions tranchées ». Le Sommet n’était pas une séance de négociations. Il avait plutôt pour objectif, a expliqué le Directeur de l’Équipe de soutien, d’offrir la direction politique nécessaire aux progrès dans les négociations sur le document final de la Conférence de Copenhague sur le successeur du Protocole de Kyoto**, prévue en décembre de cette année.
Même si beaucoup de choses ont changé depuis Kyoto, a estimé M. Pasztor, les principes de base du Protocole ne sont pas caducs. « À Copenhague, le monde doit conclure un accord sur la manière de traiter du problème des changements climatiques dans chaque pays, en se penchant notamment sur les impératifs du financement et de l’atténuation des effets de ces changements», a –t-il ajouté.
« La prise de conscience des chefs d’État a considérablement augmenté et le réchauffement de la planète est maintenant perçu comme évident », s’est félicité M. Pasztor. « Pour l’instant, aucun pays n’a argué de l’inutilité d’un accord », a souligné le Directeur de l’Équipe de soutien, en rappelant que cela n’avait pas toujours été le cas.
Il a évoqué les engagements pris ce matin par certains États, dont les Maldives, le Japon, le Costa Rica ou la Chine. Il a également fait brièvement référence à l’intervention du Chef d’État français, M. Nicolas Sarkozy***.
M. Pasztor a cependant estimé que les États devaient faire preuve de suffisamment de volonté politique pour aller au-delà de leurs intérêts nationaux. Le problème des changements climatiques n’a pas changé, s’est-il expliqué. Ce qui a changé de « manière radicale », a-t-il estimé, c’est le fait que ce problème soit dorénavant perçu comme un problème de développement et faisant partie intégrante de la croissance économique.
« La question en devient plus complexe mais les chances de parvenir à une solution sont d’autant plus grandes », a affirmé le Directeur de l’Équipe de soutien du Secrétaire général.
* Treizième Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), tenue à Bali en décembre 2007
** Protocole de 1997 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre se rapportant à la CCNUCC
*** Voir communiqué de presse ENV/DEV/1069
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