Conférence de presse du Directeur de l’Équipe de soutien sur les changements climatiques du Secrétaire général, M. Janos Pasztor
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU DIRECTEUR DE L’ÉQUIPE DE SOUTIEN SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, M. JANOS PASZTOR
Le Directeur de l’Équipe de soutien sur les changements climatiques du Secrétaire général, qui travaille sur les préparatifs du Sommet sur les changements climatiques prévu le 22 septembre, et sur d’autres développements relatifs aux changements climatiques, a déclaré, ce matin, que l’objectif du Sommet qui se tiendra dans deux semaines au Siège, à New York, était de donner un élan politique aux négociations en cours sur l’après-Kyoto.
Au cours d’une conférence de presse au Siège à New York, M. Janos Pasztor a souhaité que le Sommet sur les changements climatiques du 22 septembre prochain soit l’occasion d’un échange au plus haut niveau entre les principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre et les pays les plus touchés par la dégradation du climat mondial.
Il a annoncé qu’une vingtaine de chefs d’État et de membres de gouvernements représentant ces deux catégories de pays participeraient à des tables rondes sur les questions les plus sensibles, cela en prévision de la Conférence de Copenhague qui aura lieu en décembre prochain.
« M. Ban Ki-moon souhaite ce rapprochement afin que la Conférence de Copenhague aboutisse à un accord juste, ambition et global », a indiqué M.Pastzor, qui a ensuite évoqué la récente visite effectuée par le Secrétaire général dans l’Arctique.
Il a expliqué que, sur place, M. Ban avait pris la mesure de la menace que fait peser l’évolution du climat sur l’ensemble des ressources naturelles de tous les pays de la planète.
« Nous avons tous entendu son appel aux dirigeants du monde entier à se rendre dans l’Arctique pour constater de visu l’impact des changements climatiques sur l’environnement », a dit M. Pastzor, qui a noté que, pour le Secrétaire général, parvenir à un accord « complet, équitable et équilibré » sur le climat n’était plus une option, mais une nécessité urgente engageant l’avenir de toute l’humanité.
Le Directeur de l’Équipe de soutien a également indiqué que le Secrétaire général restait très préoccupé par la lenteur des négociations qui ont lieu pour parvenir à un accord sur un traité devant prendre la relève du Protocole de Kyoto. Il a reconnu que les pourparlers avançaient, mais qu’ils le faisaient à un rythme qui ne permet pas d’envisager qu’une position commune sera trouvée dans deux semaines à New York, et dans quelques mois à Copenhague.
Il a répété que, dans un tel contexte, le Sommet sur les changements climatiques revêtait une importance encore plus particulière, « les 192 États Membres de l’ONU » devant être en mesure, au terme de leurs discussions, de relancer le processus politique de négociation sur l’après-Kyoto.
M. Janos Pasztor a en outre souligné que le Sommet du 22 septembre ne serait assorti d’aucun nouvel engagement de la part des États, l’essentiel étant que ces derniers y impriment l’élan politique qui est nécessaire à une relance énergique des négociations.
Répondant aux questions des journalistes, M. Pasztor a indiqué que les obstacles qui se posent à la finalisation d’un l’accord portent sur les niveaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le financement du nouveau cadre d’adaptation aux conséquences des changements climatiques et la définition d’un modèle énergétique qui soit durable et sobre en émissions de carbone.
« La question de la structure de gouvernance de l’après-Kyoto est également discutée », a-t-il dit, tout en ajoutant que les moyens de lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts, « responsables de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre », étaient déjà clairement identifiés.
Sur ce dernier point, M. Pastzor a déclaré que le Secrétaire général avait décidé d’organiser le 23 septembre, en tant qu’évènement parallèle au Sommet sur les changements climatiques, une manifestation de haut niveau sur la réduction des émissions de gaz causées par le déboisement et la dégradation des forêts dans les pays en développement. Cette réunion pourrait permettre aux différents participants de faire partager leurs expériences, a-t-il estimé.
M. Janos Pasztor a par ailleurs insisté sur le fait que le Sommet avait été organisé de telle sorte qu’il sera sans effet net en termes d’émissions de dioxyde de carbone (« carbone neutral »). Il a également annoncé que la liste définitive des participants serait communiquée le jour du Sommet.
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