Conférence de presse sur la soixante-deuxième Conférence annuelle du Département de l’information pour les organisations non gouvernementales
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Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA SOIXANTE-DEUXIÈME CONFÉRENCE ANNUELLE DU DÉPARTEMENT DE L’INFORMATION POUR LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
Sur le thème « Pour la paix et le développement, désarmons maintenant! », la soixante-deuxième Conférence annuelle du Département de l’information (DPI) pour les organisations non gouvernementales (ONG) se tiendra, la semaine prochaine à Mexico, à un « moment essentiel » dans les efforts mondiaux de désarmement et de non-prolifération nucléaires, ont estimé devant la presse, ce matin, le Représentant permanent du Mexique, M. Claude Heller et le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka.
L’événement, qui se déroulera du 9 au 11 septembre dans la capitale mexicaine, rassemblera plus de 1 400 délégués issus de plus de 70 pays, dont les représentants d’environ 350 ONG, a affirmé son Président, M. Charles Hitchcock, lors de cette même conférence de presse conjointe organisée au Siège de l’ONU à New York.
M. Hitchcock a ajouté que, pour la deuxième fois de son histoire, la Conférence DPI/ONG aurait lieu à l’extérieur du Siège de l’ONU. L’an dernier, a-t-il précisé, elle s’était tenue à Paris afin de marquer le soixantième anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
M. Akasaka avait auparavant présenté le programme et les enjeux de cette manifestation, laquelle, a-t-il dit, constitue « le principal événement de l’année des organisations non gouvernementales à l’ONU ».
M. Akasaka a également souligné le rôle joué par le Mexique, pays hôte de l’événement, en matière de désarmement et de non-prolifération nucléaires, rappelant qu’en 1982 l’un des plus grands diplomates mexicains, M. Alfonso Garcia Robles, avait reçu le prix Nobel de la paix pour ses efforts qui avaient conduit à la signature, en 1967, du Traité visant l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes, un texte communément dénommé le « Traité de Tlatelolco ».
Cette Conférence intervient « à un moment où les coûts et les dangers que font courir les armes nucléaires augmentent », a déclaré M. Akasaka. Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information a expliqué que les dépenses militaires mondiales s’étaient élevées l’an passé à 1,5 trillion de dollars (1 500 milliards de dollars), ce qui représente, a-t-il dit, plus de 200 dollars par habitant de la planète. Cette situation est intolérable, a-t-il estimé, « à une époque où un milliard de personnes luttent pour survivre avec un ou moins d’un dollar par jour ».
M. Akasaka a évoqué le contexte favorable actuel, caractérisé par un élan international sur les questions de désarmement et de non-prolifération nucléaires qui se manifestera notamment par la tenue de la réunion au sommet du Conseil de sécurité convoquée sur ce thème précis, le 24 septembre, et que présidera le Chef d’État américain Barack Obama, et par l’organisation de la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 2010.
M. Akasaka a de même indiqué que la soixante-deuxième Conférence DPI/ONG verrait les interventions de personnalités importantes dans le domaine du désarmement international, comme la prix Nobel de la paix Jody Williams; l’ancien Représentant mexicain auprès du Comité du désarmement à l’Office des Nations Unies à Genève, M. Miguel Marin-Bosch; ou le Maire d’Hiroshima, M. Tadatoshi Akiba.
M. Heller a insisté à son tour sur la tradition diplomatique de son pays de figurer en première ligne des questions de désarmement et de non-prolifération nucléaires, et de jouer un « rôle actif depuis plus de 40 ans », c’est-à-dire depuis la signature du Traité de Tlatelolco.
Le Mexique, a-t-il poursuivi, a aussi « mené de nombreuses initiatives importantes dans les domaines des armes conventionnelles, et des armes légères et de petit calibre ». De même, a dit M. Heller, le Mexique a « soutenu les efforts conjoints conduits avec le DPI au sujet du rôle que la société civile, les ONG, les experts devraient jouer dans les questions de désarmement et de non-prolifération nucléaires », une problématique qui, selon lui, « affecte non seulement les États, mais aussi la survie de l’humanité et de nos sociétés ».
M. Heller a également déclaré que la Conférence permettrait aux ONG de « réactiver la campagne visant à aider à promouvoir les objectifs de désarmement et de non-prolifération » et d’apporter un soutien important au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, « afin qu’il puisse entrer en vigueur le plus tôt possible ».
Le Haut Représentant pour les affaires de désarmement, M. Sergio Duarte, qui prenait part à cette conférence de presse, a lui aussi jugé que la Conférence DPI/ONG intervenait à un moment « très opportun », au vu de la « vague d’intérêt » que suscitent dans le monde les objectifs de désarmement. « Les ONG et la société civile en général ont un rôle essentiel à jouer pour contribuer à atténuer les dangers » causés par la course aux armements, a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Akasaka a précisé que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, prononcerait le discours d’ouverture de la soixante-deuxième Conférence DPI/ONG, le 9 septembre. M. Ban participera également à un certain nombre de manifestations avec des étudiants, des jeunes et des représentants de la société civile sur les liens entre désarmement, paix et sécurité, a ajouté le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information.
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