En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse du Directeur exécutif chargé du Plan-cadre d’équipement de l’ONU, Michael Adlerstein

03/06/2009
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU DIRECTEUR EXÉCUTIF CHARGÉ DU PLAN-CADRE D’ÉQUIPEMENT DE L’ONU, MICHAEL ADLERSTEIN


Un budget de 1,8 milliard de dollars et cinq ans de travaux à mener, à partir d’octobre 2009.  C’est le défi que représente la rénovation du Siège de l’ONU à New York, un Siège que la totalité des 5 000 fonctionnaires qui y travaillent devraient avoir quitté, d’ici la fin du mois d’octobre, avant de retrouver une « Maison verte », quand ils réintégreront l’immeuble rénové, en 2013.  C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui, au cours d’une conférence de presse, Michael Adlerstein, Sous-Secrétaire général et Directeur exécutif chargé du Plan-cadre d’équipement. 


La mise en œuvre du Plan-cadre avance de manière satisfaisante et conforme à la Stratégie accélérée, a déclaré le Directeur exécutif, en expliquant que cette Stratégie consiste à réinstaller provisoirement 3 000 fonctionnaires dans des immeubles loués aux alentours du Siège de l’ONU, et 2 000 autres dans les locaux provisoires en cours de construction sur la pelouse nord, ainsi que dans les sous-sols du bâtiment actuel, ou encore dans les locaux de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld. 


Le Directeur exécutif a voulu apaiser les angoisses du personnel concernant les dangers liés à une exposition à l’amiante pendant la conduite des travaux.  Nous travaillerons, a-t-il assuré, conformément aux normes agréées par la ville de New York.  Le désamiantage suit une procédure stricte d’isolement des locaux et du personnel concerné, et dans ces conditions, il est tout à fait impossible qu’un fonctionnaire puisse inhaler ne serait-ce qu’une « once » de poussière d’amiante, a indiqué M. Adlerstein.     


D’ici à la fin octobre, les locaux provisoires de la pelouse nord accueilleront les salles de conférence de l’Assemblée générale, les bureaux du Secrétaire général et d’autres bureaux essentiels, ainsi que le « salon des délégués » et le « Café viennois ».  Dès la fin de ce mois, une moyenne de 400 fonctionnaires ira rejoindre, chaque week-end, les 160 collègues qui sont déjà dispersés dans des locaux loués aux alentours du Siège de l’ONU.


À ce jour, a indiqué le Directeur exécutif, sur un budget de 1,8 milliard de dollars, le Plan-cadre enregistre un dépassement de 90 millions par rapport à 219 millions, l’année dernière.  Lorsque l’économie va mal, c’est le secteur des bâtiments qui est gagnant, a souligné le Directeur exécutif, en se félicitant des réponses « très compétitives » aux appels d’offre.  Il a dit n’avoir aucun doute sur la faculté de son bureau de résorber très rapidement ce dépassement budgétaire. 


La situation financière n’a donc aucun rapport avec la proposition qui a été faite de demander aux médias de payer pour l’occupation et l’usage des espaces qu’ils occupent à l’ONU, a répondu M. Adlerstein aux très nombreuses questions concernant les 23 000 dollars que l’ONU exigerait désormais des journalistes accrédités. 


À une époque où la presse traverse une crise, il serait suicidaire pour une organisation internationale comme l’ONU de faire payer les organes de presse accrédités et de renoncer de facto à une couverture régulière, « qui est déjà un luxe à l’heure actuelle », ont estimé plusieurs correspondants de presse.


Le Directeur exécutif s’est voulu rassurant.  Il a d’abord dit que la réinstallation provisoire des journalistes et autres représentants des médias dans les locaux de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld se ferait dans les mêmes termes qu’aujourd’hui, c’est-à-dire à titre gratuit. 


Si elle devait être appliquée, la proposition de faire payer un loyer aux médias ne serait mise en œuvre qu’en 2013, une fois le Siège rénové devenu opérationnel.  Là encore, le Directeur exécutif a assuré que les discussions se poursuivent avec, entre autres, l’Association des correspondants de presse accrédités auprès de l’ONU (UNCA), et que rien n’est encore décidé.  « Le but n’est pas de gagner de l’argent, mais de rentrer dans nos frais », a-t-il dit.


En revanche, il s’est montré catégorique sur la nouvelle philosophie sous-tendant la configuration des nouveaux bureaux, qui est de privilégier les espaces ouverts.  Il s’agit, a-t-il expliqué, sans cependant pouvoir apaiser les inquiétudes des journalistes, de créer des espaces de travail qui seront tout de même séparés par des parois de quelques mètres de hauteur.  Se montrant toutefois sensible aux arguments de la presse concernant le besoin de confidentialité et celui de travailler dans un cadre serein et silencieux, le Directeur exécutif s’est déclaré disposé à poursuivre les discussions engagées sur ces doléances.  


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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