Conférence de presse du Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE EXÉCUTIF DE LA CONVENTION-CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Yvo de Boer, a rendu compte, cet après-midi, au cours d’une conférence de presse, de l’état d’avancement des négociations sur le traité international qui doit succéder, à partir de 2013, au Protocole de Kyoto*.
Le traité devrait être finalisé à la quinzième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre (COP 15) qui se tiendra à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009. Les premières négociations ont été lancées en 2007, à Bali, par les 192 États parties.
Confiant, Yvo de Boer a qualifié de « constructive » l’atmosphère dans laquelle se déroulent les négociations, malgré leur complexité et l’échéance du mois de décembre. Il a reconnu que l’entrée en fonctions d’une nouvelle administration américaine déterminée à faire de la lutte contre les changements climatiques une priorité a donné un nouvel élan au processus.
Le Secrétaire exécutif a jugé le Président américain convaincant. Barack Obama a exprimé sa volonté de faire en sorte que les États-Unis réduisent de 80% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 et qu’ils reviennent aux taux des années 90 d’ici à 2020.
Si les pays industrialisés ne fixent pas d’objectifs clairs, ambitieux et juridiquement contraignants, ils auront du mal à convaincre les pays en développement de leur bonne foi pour remédier à un problème dont ils sont les premiers responsables, a prévenu le Secrétaire exécutif.
À l’inverse, pour beaucoup de pays industrialisés, il est tout aussi important que les principaux pays en développement, comme la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, se déclarent prêts à redoubler leurs efforts d’atténuation des changements climatiques, a-t-il expliqué.
L’ampleur de ces efforts, a averti le Secrétaire exécutif, dépendra en grande partie des contributions financières et de l’assistance technique que les pays développés sont prêts à fournir aux pays en développement.
La répartition des ressources financières en faveur de ces pays pourrait être supervisée par une structure de gouvernance mondiale, une initiative « importante », a dit Yvo de Boer, au moment on l’on finalise un accord post-Kyoto. Cette instance devra fonctionner sur une base démocratique et équitable, a-t-il ajouté en conclusion.
* Protocole sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, adopté à Kyoto, pour une période allant de 1997 à 2012.
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