CONFÉRENCE DE PRESSE DES DIRECTEURS DE L’INSTITUT POUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE (UNITAR) ET DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS (OIM)
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CONFÉRENCE DE PRESSE DES DIRECTEURS DE L’INSTITUT POUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE (UNITAR) ET DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS (OIM)
Le Directeur exécutif de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), Carlos Lopes, et le Directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), William Lacy Swing, ont signé cet après-midi un mémorandum d’accord, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York.
« Ce mémorandum fait suite aux demandes des États Membres qui tenaient à officialiser la relation entre nos deux organisations pour qu’elles fassent plus en matière de coopération technique », a expliqué M. Swing.
Faisant remarquer que l’UNITAR occupe un rôle de plus en plus important dans le domaine de la migration, le Directeur général de l’OIM a ajouté que les deux organisations ont l’intention de développer un partenariat plus structuré qui permettra aux diasporas de participer au renforcement des capacités de leur pays d’origine. Les deux organisations ont également l’intention de renforcer leur coopération dans d’autres domaines, comme l’intégration et la mobilité des personnes.
« Avec un monde qui compte plus de 4 milliards d’utilisateurs de téléphone mobile, les technologies de la communication ont une incidence notable sur la connectivité des personnes. Elles permettent, en effet, aux diasporas et aux migrants d’occuper un rôle de plus en plus important dans leur pays d’origine », a signalé de son côté le Directeur exécutif de l’UNITAR.
Depuis l’avènement de la crise financière, il importe de mieux comprendre le lien entre cette crise et les migrants, qu’il s’agisse des flux migratoires entre le Mexique et les États-Unis ou de la diaspora somalienne.
M. Swing, pour qui la migration devrait être une option et non pas une nécessité, a également évoqué les importantes contributions économiques des migrants, notamment les 500 milliards de dollars d’envois de fonds, par an. Il a également insisté sur l’importance du dialogue entre les pays d’origine et de destination, observant notamment que si tous les migrants du monde décidaient de se regrouper et de former un pays, il aurait la population la plus importante de la planète.
« Il faut encourager les migrants à maintenir un lien avec leur pays d’origine », a-t-il noté, remarquant, dans un deuxième temps, que nombre d’entre eux retournent chez eux temporairement pour y donner des cours de formation ou participer à des activités commerciales ou y investir.
Évoquant à son tour le problème de la « fuite des cerveaux », le Directeur exécutif de l’UNITAR a estimé qu’il est impossible d’inverser ce phénomène, en exploitant, de manière simpliste, la fibre patriotique. « Il faut trouver un équilibre entre, d’une part, la carrière professionnelle et l’épanouissement personnel d’une personne, et de l’autre, son patriotisme et ses obligations civiques », a-t-il notamment dit, évoquant, à titre d’exemple, les régions de l’Inde qui ont pu être développées grâce aux contributions financières de la diaspora.
Hier et aujourd’hui, en début de journée, MM. Swing et Lopes ont participé à la dernière session d’un séminaire de deux jours organisé par l’UNITAR et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) sur le rôle et l’implication des diasporas dans les processus formels de consolidation de la paix.
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