LES TRAVAUX DU SÉMINAIRE DES NATIONS UNIES SUR L’ASSISTANCE AU PEUPLE PALESTINIEN, QUI AVAIT LIEU AU CAIRE, ONT PRIS FIN AUJOURD’HUI
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LES TRAVAUX DU SÉMINAIRE DES NATIONS UNIES SUR L’ASSISTANCE AU PEUPLE PALESTINIEN, QUI AVAIT LIEU AU CAIRE, ONT PRIS FIN AUJOURD’HUI
(Adapté de l’anglais)
LE CAIRE, 11 mars -- Après deux jours d’échanges de vues francs et animés, le Séminaire des Nations Unies sur l’assistance au peuple palestinien s’est achevé aujourd’hui au Caire, par un appel adressé à la communauté internationale pour qu’elle passe des promesses aux actions et pour qu’elle fasse en sorte qu’Israël respecte ses obligations.
L’Observateur permanent de la Palestine, M. Riyad Mansour, a estimé qu’il relevait de la responsabilité des gouvernements d’envoyer un signal clair pour affirmer le caractère inacceptable de l’attitude d’Israël et pour exiger que cessent ses activités illicites dans le Territoire palestinien occupé. Israël ne peut continuer à se placer au dessus du droit international, a-t-il dit, et il est temps de le contraindre à respecter ces lois. C’est la mission que se sont attribuée les participants, afin de faire en sorte que Gaza et la Cisjordanie ne soient plus victimes de destructions.
Il est maintenant temps de mettre fin au blocus imposé aux Palestiniens, d’ouvrir les points de passage, et de permettre la circulation des personnes et des biens, a aussi déclaré M. Mansour. Cela créera un climat favorable à la discussion des questions en suspens, a-t-il ajouté. Il a considéré que les signes positifs donnés par la nouvelle Administration américaine fournissaient une occasion historique. Mais on ne pourra en récolter les fruits que si les Palestiniens et les Arabes, dans leur ensemble, mettent de l’ordre chez eux et se présentent unis, a ajouté Riyad Mansour.
M. Mansour a exprimé son espoir de voir être conclu le traité de paix tant attendu entre Israël et les Palestiniens. Il a aussi souhaité que, l’année prochaine, les participants à ce Séminaire discutent d’autres questions.
Dans un résumé des travaux qui se sont déroulés durant les deux journées du Séminaire, qui était organisé par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, en coopération avec le Gouvernement de l’Égypte, M. Paul Badji (Sénégal), Président du Comité, a indiqué que les besoins liés au rétablissement et à la reconstruction de la bande de Gaza avaient été examinés. Dans ce cadre, la situation actuelle a été évaluée et les besoins les plus urgents identifiés et déterminés. Les participants ont aussi abordé la question de la coordination de l’aide internationale et de l’effort de reconstruction, a ajouté le Président du Comité.
Les participants au Séminaire ont donné des précisions sur la situation qui prévaut sur le terrain, souvent en tant que témoins directs, en mettant l’accent sur le caractère très inquiétant de l’état actuel des choses dans la bande de Gaza. Ceci leur a permis d’avoir une idée de l’énormité de la tâche à accomplir.
Les organisations humanitaires qui sont sur le terrain travaillent sans relâche pour réparer les effets de l’offensive israélienne, a dit M. Badji. Il a émis l’espoir que les promesses de dons, de plus de 4,5 milliards de dollars, formulées la semaine dernière lors de la Conférence internationale sur le soutien à apporter à l’économie palestinienne et à la reconstruction de Gaza, permettraient la mise en œuvre urgente de l’important Plan national palestinien de reconstruction de Gaza.
M. Badji a appelé les donateurs à s’assurer qu’un financement suffisant soit disponible pour subvenir aux besoins d’aide qui se posent dans la bande de Gaza. Mais, a-t-il souligné, cette aide d’urgence vitale ne pourra pas se substituer au rétablissement de l’économie et au développement sur le long terme.
Avant la clôture du séminaire, au cours de la séance plénière de l’après-midi, qui portait sur la coordination des efforts internationaux destinés à fournir l’aide et à promouvoir la reconstruction de Gaza, les participants ont débattu du rôle des Nations Unies et de leurs institutions, ainsi que de la contribution que pourraient fournir les organisations humanitaires et celles de la société civile. Plusieurs intervenants ont demandé que les efforts soient déployés de façon plus coordonnée et mieux ciblée, afin d’alléger les souffrances de 1,5 million de Palestiniens victimes de la guerre lancée par Israël contre Gaza.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel