LE COMITÉ SPÉCIAL DES VINGT-QUATRE EST INVITÉ À ACCÉLÉRER SES TRAVAUX AVANT LA FIN DE LA DEUXIÈME DÉCENNIE INTERNATIONALE DE L’ÉLIMINATION DU COLONIALISME EN 2010
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Comité spécial chargé d’étudier la situation
en ce qui concerne l’application de la Déclaration
sur l’octroi de l’indépendance aux pays
et aux peuples coloniaux
Réunion d’organisation de la session de 2009
1re séance – après midi
LE COMITÉ SPÉCIAL DES VINGT-QUATRE EST INVITÉ À ACCÉLÉRER SES TRAVAUX AVANT LA FIN DE LA DEUXIÈME DÉCENNIE INTERNATIONALE DE L’ÉLIMINATION DU COLONIALISME EN 2010
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux devrait accélérer ses travaux afin de parvenir à des résultats concrets avant la fin de la deuxième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme en 2010, a déclaré, cet après-midi, M. Shaaban Muhammad Shaaban, Secrétaire général adjoint à l’Assemblée générale et à la gestion des conférences, à l’occasion d’une réunion d’organisation du Comité spécial, plus connu sous le nom de « Comité spécial des Vingt-Quatre ».
Faisant lecture d’un message du Secrétaire général, M. Shabaan a ajouté que le Comité des Vingt-Quatre devrait poursuivre ses travaux de manière pragmatique et réaliste, en prenant en considération les circonstances spécifiques de chacun des 16 territoires non autonomes encore inscrits sur la liste du Comité spécial, et dont les attentes d’indépendance ne sont toujours pas satisfaites. Pour que le processus de décolonisation puisse avancer, il est indispensable de pouvoir compter sur la coopération entre les puissances administrantes et les territoires non autonomes, a-t-il ajouté. Il a également appelé les puissances administrantes à suivre l’exemple de la Nouvelle-Zélande et de Tokélaou qui, selon lui, ont démontré que la coopération étroite entre puissance administrante et territoire non autonome permet de faire de réels progrès sur la voie de la décolonisation. Il a ajouté que le Secrétariat des Nations Unies reste entièrement disposé à apporter le soutien nécessaire au processus de décolonisation.
Après avoir souhaité la bienvenue au représentant de l’Équateur, dont le pays est devenu récemment le vingt-huitième membre du Comité spécial, le Président du Comité spécial, M. Marty Natalegawa (Indonésie), a invité les membres du Comité spécial à raviver l’esprit de la décolonisation, revoir ses méthodes de travail si nécessaire et peaufiner ses capacités pour contacter toutes les parties concernées de manière novatrice.
Le Comité a besoin d’adopter des approches nouvelles pour conserver sa pertinence au profit des territoires non autonomes, a ajouté le Président. Si ces nouvelles approches doivent évidemment être conformes à la légitimité internationale et tenir compte des réalités sur le terrain, nous ne devons pas négliger les modestes mesures, qui sont cependant tangibles et concrètes, prises jusqu’à maintenant, a-t-il poursuivi. Affirmant que chaque effort compte, il s’est prononcé pour une approche consultative ouverte, et a annoncé une intensification des échanges de vues et des séances de réflexion entre membres du Comité spécial. Il a également annoncé un renforcement du dialogue et des méthodes pragmatiques de travail avec les puissances administrantes et autres partenaires intéressés. Il a, lui aussi, félicité la Nouvelle-Zélande, puissante administrante de Tokélaou, pour son travail exemplaire.
Le Président a remercié Saint-Kitts-et-Nevis pour son offre d’accueillir le prochain séminaire régional annuel des Caraïbes sur la décolonisation, prévu à la mi-mai.
Le Comité spécial a en outre adopté son projet révisé de son programme de travail pour sa session de 2009.
En début de séance, le Comité spécial a également procédé à l’élection des membres de son Bureau. Outre son Président, M. Marty Natalegawa (Indonésie), réélu, le Bureau est composé de MM. Abelardo Moreno Fernandez (Cuba) et Rupert Davies (Sierra Leone), Vice-Présidents, et de M. Bashar Ja’afari (République arabe syrienne), Rapporteur.
Le « Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » a été créé en 1961 par l’Assemblée générale. S’il comptait à l’origine 17 membres, le Comité a été élargi, en 1962, à 24 pays, ce qui lui vaut d’être aussi appelé « Comité spécial des Vingt-Quatre ». En fait, le nombre des membres du Comité spécial est, au 1er janvier 2009, de 28: Antigua-et-Barbuda, Bolivie, Chili, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Dominique, Équateur, Éthiopie, Fédération de Russie, Fidji, Grenade, Inde, Indonésie, République islamique d’Iran, Iraq, Mali, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République arabe syrienne, République-Unie de Tanzanie, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sierra Leone, Timor-Leste, Tunisie et Venezuela.
Le Comité spécial est chargé d’examiner la situation politique, économique et sociale de chacun des territoires non autonomes inscrits sur la liste des Nations Unies. À cette fin, il se réunit chaque année pour entendre les déclarations de représentants désignés ou élus des territoires non autonomes et des pétitionnaires. En outre, le Comité spécial envoie des missions dans ces territoires et organise des séminaires sur la situation politique, économique et sociale et de l’éducation dans les territoires. Il présente des propositions et met en œuvre les mesures approuvées par l’Assemblée générale dans le cadre de la deuxième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme. Le Comité spécial est également chargé de faire des recommandations concernant la diffusion de l’informations, afin de mobiliser l’opinion en faveur de la décolonisation et d’examiner l’assistance offerte aux populations des territoires non autonomes par les institutions spécialisées et autres organisations du système des Nations Unies.
La prochaine réunion du Comité spécial sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.
* A/AC.109/2009/L.1 et A/AC.109/2009/L.2
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