L’ASSEMBLÉE CONFIRME LA NOMINATION D’HELEN CLARK DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE À LA TÊTE DU PNUD ET NOMME TROIS JUGES AD LITEM DU TRIBUNAL DU CONTENTIEUX ADMINISTRATIF
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Assemblée générale
Soixante-troisième session
78e séance plénière – après-midi
L’ASSEMBLÉE CONFIRME LA NOMINATION D’HELEN CLARK DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE À LA TÊTE DU PNUD ET NOMME TROIS JUGES AD LITEM DU TRIBUNAL DU CONTENTIEUX ADMINISTRATIF
L’Assemblée générale a confirmé, cet après-midi, la nomination d’Helen Clark, ancienne Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, à la tête du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), pour un mandat de quatre ans à compter du 20 avril 2009*.
L’Assemblée a aussi nommé Michael Adams de l’Australie, Jean-François Cousin de la France et Nkemdilim Amelia Izuako du Nigéria comme juges ad litem du Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies**, organe institué l’année dernière dans le cadre de la réforme de l’administration de la justice à l’ONU.
L’ancienne Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande remplace comme Administrateur du PNUD, Kermal Dervis de la Turquie, dont la démission, annoncée par le Secrétaire général de l’ONU le 8 janvier dernier, a pris effet le 1er mars 2009. M. Dervis occupait ses fonctions depuis le 15 août 2005.
Le Représentant permanent du Soudan auprès des Nations Unies, Abdalmahmood Abdalhaleem Mohamad, a, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, félicité Mme Clark, en rappelant l’importance qu’accorde son Groupe aux activités du PNUD, « l’une des principales institutions dont la poursuite des objectifs est directement liée à l’agenda pour le développement ».
Il a souligné que le développement durable devait rester au cœur des délibérations des Nations Unies et que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), « dont dépend l’amélioration du sort de millions d’habitants du monde en développement », devait continuer d’être activement soutenue par le PNUD. « Il est impératif que l’Administrateur agisse dans l’intérêt des pays en développement et dans le cadre des politiques nationales décidées par ces derniers », a encore préconisé Abdalmahmood Abdalhaleem Mohamad.
S’agissant du Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies, l’Assemblée avait adopté, l’année dernière, la résolution 62/228, qui approuvait la mise en place d’une nouvelle procédure formelle d’administration de la justice, comportant un double degré: une instance du premier degré, appelée Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies; et une instance d’appel, appelée Tribunal d’appel des Nations Unies.
Sur recommandation du Conseil de justice interne, les trois juges ont été nommés à titre transitoire pour une période d’un an à compter du 1er juillet prochain. Ils n’en disposeront pas moins au cours de cette période des mêmes pouvoirs que les juges permanents du Tribunal du contentieux administratif, qui en compte cinq, et seront, en outre, au terme de leur mandat, éligibles pour siéger à temps plein ou à temps partiel.
Michael Adams est actuellement juge à la Cour suprême de la Nouvelle-Galles du Sud. Également juge à la cour d’appel des Îles Salomon, il a acquis une expérience considérable des questions de révision des décisions administratives, y compris des affaires touchant aux conditions d’emploi.
Son homologue français et titulaire d’une maîtrise en droit privé, Jean-François Cousin, est actuellement Président de chambre au tribunal administratif d’appel de Marseille. Il a également exercé la fonction de Conseiller auprès de la Cour suprême administrative de Thaïlande.
Enfin, Nkemdilim Amelia Izuako a été juge à la Haute Cour de justice de l’État d’Anambra au Nigéria et à la Haute Cour de justice de Gambie. Elle est spécialiste en droit du travail et en droit administratif.
La délégation des États-Unis a déploré une nomination « hâtive », qui aurait dû faire, en amont, l’objet d’un examen informé et approfondi de la part de l’ensemble des États Membres.
L’Assemblée a en outre été saisie d’un projet de résolution, présenté par le Soudan, sur le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)***. Ce texte, adopté par consensus, réaffirme notamment l’engagement de l’Assemblée générale en faveur de la pleine application de la Déclaration politique sur les besoins de développement de l’Afrique, cet engagement étant lui-même réaffirmé dans la Déclaration sur le financement du développement, adoptée à Doha le 2 décembre 2008.
En fin de séance, l’Assemblée a reporté la décision qu’elle devait prendre sur un projet de résolution relatif au financement du développement. Le Président de l’Assemblée générale, Miguel d’Escoto Brockmann, a précisé que ce report avait été décidé pour permettre à la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) d’examiner les incidences budgétaires du projet.
La prochaine réunion de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.
* A/63/109
** A/63/700/Add.1 & A/63/489/Add.1
*** A/63/L.60/Rev.1
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