En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse du Représentant permanent du Liechtenstein et Président de l’Assemblée des États parties de la Cour pénale internationale (CPI), M. Christian Wenaweser

17/07/2009
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU REPRÉSENTANT PERMANENT DU LIECHTENSTEIN ET PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE DES ÉTATS PARTIES DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE (CPI), M. CHRISTIAN WENAWESER


Le Représentant permanent du Liechtenstein auprès des Nations Unies à New York et Président de l’Assemblée des États parties de la Cour pénale internationale (CPI), M. Christian Wenaweser, a mis l’accent, ce matin, sur l’obligation pour les États parties de coopérer avec la Cour, « en particulier en ce qui concerne l’arrestation des inculpés en fuite ».


M. Wenaweser a ainsi souligné, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, que l’Ouganda, où se tiendra du 26 au 28 juillet à Kampala, le Dialogue international sur le Partenariat avisé, et auquel était invité à participer le Président soudanais Omar Hassan Ahmad Al-Bashir, était tenu par cette obligation.


L’Ouganda est un des 30 pays africains qui ont ratifié le Statut de Rome, mais une résolution de l’Union africaine, adoptée lors de son récent sommet en Libye, engage ceux-ci à ne pas coopérer avec la CPI en appréhendant le Président soudanais au cas où ce dernier, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour, serait présent sur leur territoire.


M. Wenaweser a indiqué avoir eu une longue conversation, hier soir, avec le représentant de l’Ouganda sur ce sujet.  « Il m’a assuré que l’Ouganda était engagé à respecter ses obligations en vertu du Statut de Rome », a-t-il déclaré, en réponse à une question d’une journaliste.

M. Wenaweser s’exprimait à l’occasion de la Journée mondiale de la justice internationale, qui coïncide avec la célébration du onzième anniversaire de l’adoption du Statut de Rome régissant la Cour pénale internationale.

La CPI, a-t-il rappelé, est « la première cour pénale internationale permanente indépendante créée par un traité pour contribuer à mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes les plus graves qui relèvent du droit international ».

M. Wenaweser a également expliqué qu’« une des réalisations les plus importantes de la CPI est le renforcement des juridictions nationales à travers le monde, non seulement dans les États parties, mais aussi dans d’autres pays ».


Depuis la ratification du Statut de Rome par le Chili, le 29 juin dernier, la Cour pénale internationale, dont le siège est à La Haye (Pays-Bas), compte maintenant 109 États parties.  M. Wenaweser a annoncé que la République tchèque ratifiera à son tour le Statut de Rome le 21 juillet prochain, et deviendra ainsi le cent dixième État partie.


Le Statut de Rome est entré en vigueur le 1er juillet 2002, après sa ratification par 60 pays.

L’Assemblée des États Parties est le principal administrateur et le corps législatif de la CPI.  Elle est composée des représentants des États ayant ratifié le Statut de Rome.

Le Président de l’Assemblée des États parties a souligné également que la CPI avait commencé à exercer son mandat et qu’un premier procès, celui de Thomas Lubanga Dylo (affaire concernant la situation de la République démocratique du Congo), s’était ouvert en janvier dernier.  « Des procédures judiciaires sont en cours et deux autres procès doivent débuter plus tard cette année », a-t-il ajouté.


Il a par ailleurs donné quelques détails sur les préparatifs de la Conférence d’examen du Statut de Rome, qui doit avoir lieu en mai et juin prochains à Kampala, en Ouganda. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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