LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE FÉLICITE DE LA DÉCLARATION DU SOMMET DE WASHINGTON SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE ET PLAIDE POUR UN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE « VERT »
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE FÉLICITE DE LA DÉCLARATION DU SOMMET DE WASHINGTON SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE ET PLAIDE POUR UN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE « VERT »
La déclaration suivante a été communiquée le samedi 15 novembre par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Le Secrétaire général se félicite de l’adoption de la Déclaration du Sommet sur les marchés financiers et l’économie mondiale de Washington, par laquelle les dirigeants se sont engagés à des actions communes. Il note avec satisfaction l’accord sur une coordination internationale des mesures destinées à stimuler l’économie, qu’il avait lui-même appelée de ses vœux à la Maison blanche, ainsi que sur une nouvelle réglementation du marché pour éviter d’autres crises, sur une nouvelle gouvernance économique et sur la nécessité d’éviter tout protectionnisme dans le commerce et les investissements.
En particulier, le Secrétaire général se félicite de l’engagement de la Déclaration finale:
-- à poursuivre le partenariat, la coopération et le multilatéralisme;
-- en faveur de l’importance des Objectifs du Millénaire pour le développement et des engagements souscrits en matière d’aide au développement, compte tenu des impacts de la crise sur les pays en développement, en particulier les plus vulnérables;
-- en faveur des principes de développement consacrés lors de la Conférence de Monterrey sur le financement du développement de 2002, qui affirment l’importance de l’appropriation nationale et la mobilisation de toutes les sources possibles de financement pour le développement;
-- en faveur de la nécessité de répondre aux autres défis, tels que la sécurité énergétique, les changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’état de droit et la lutte contre le terrorisme, la pauvreté et les maladies.
Dans ses propres remarques, le Secrétaire général avait mis en évidence l’importance d’un multilatéralisme inclusif qui assure la participation de tous les pays, même ceux non représentés au Sommet, dans l’élaboration d’une gouvernance économique internationale future. Il avait rappelé la nécessité d’une coordination internationale des mesures destinées à stimuler l’économie et l’importance d’honorer les engagements en matière d’aide, afin d’éviter un ralentissement économique mondial qui aurait des conséquences négatives sur la sécurité mondiale, la stabilité et le bien-être des pays pauvres.
Le Secrétaire général avait également rappelé que cette crise offrait l’opportunité de promouvoir le développement économique « vert », notamment par le soutien aux énergies renouvelables, la conversion progressive à des systèmes moins polluants, et l’investissement dans des mesures d’adaptation aux changements climatiques dans les pays en développement les plus vulnérables. Il avait, enfin, souligné l’importance d’une participation active à la conférence d’examen pour le financement du développement qui doit se tenir à Doha à la fin du mois de novembre.
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