À LA CONFÉRENCE PANAFRICAINE DES SOCIÉTÉS DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PRÔNE UN RENFORCEMENT DU PARTENARIAT MONDIAL
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À LA CONFÉRENCE PANAFRICAINE DES SOCIÉTÉS DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PRÔNE UN RENFORCEMENT DU PARTENARIAT MONDIAL
On trouvera ci-après le texte des observations du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, adressées aux participants à la septième Conférence panafricaine des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, telles qu’elles ont été prononcées le 20 octobre à Johannesburg (Afrique du Sud) par Cheikh Sidi Diarra, Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement:
Je salue tous les participants à cette conférence annuelle. Ayant été moi-même bénévole pour la Croix-Rouge, je suis vos travaux de près. Ayant également bénéficié d’une bourse de la Croix-Rouge pour étudier aux États-Unis, j’ai pu constater personnellement l’importance de votre action.
Lorsqu’une catastrophe se produit, la Fédération internationale est souvent la première sur place. Qu’il s’agisse d’une inondation, d’une période de sécheresse ou d’un séisme, vous fournissez immédiatement une aide qui sauve des vies. Grâce à votre courage et à votre volonté de braver le danger, vous avez permis à des millions de personnes de survivre à des calamités.
L’Organisation des Nations Unies et la Fédération internationale sont de bons partenaires qui travaillent en étroite collaboration. Les grands problèmes qui vous préoccupent le plus –changements climatiques, migrations internationales, violence urbaine et maladies– sont également les priorités de l’Organisation. Nos travaux sont réellement complémentaires.
La Fédération internationale et l’ONU ont aussi en commun la volonté d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement. Donner des moyens d’action aux plus faibles et aux plus vulnérables, assurer un travail décent à tous et remporter la bataille contre la misère sont parmi les meilleurs moyens de mettre les populations à l’abri des effets des catastrophes.
Les réunions qui se sont tenues le mois dernier à l’ONU sont très prometteuses à cet égard. Nos réunions de haut niveau sur les objectifs du Millénaire pour le développement et les besoins de l’Afrique ont réuni une vaste coalition composée des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et du monde de la philanthropie. Des partenariats ont été créés ou renforcés, de nouvelles initiatives ont été lancées et d’importants engagements financiers ont été pris, aux fins d’une accélération des progrès sur la voie de la réalisation des Objectifs du Millénaire, ce qui est d’autant plus remarquable que nous sommes en pleine crise financière mondiale.
Nous devons poursuivre ces efforts. Consolidons et renforçons notre partenariat mondial, afin de mieux servir les millions de personnes qui sont tributaires de notre aide et de notre soutien, et mettons le monde sur la voie d’un développement plus équitable et plus durable. Je salue le dynamisme du Secrétaire général de la Fédération internationale, mon bon ami Bekele Geleta, et compte bien que notre collaboration se fera plus étroite encore. Dans cet esprit, je vous souhaite une très fructueuse conférence.
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