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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE SUIVI SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT, À DOHA (29 NOVEMBRE-2 DÉCEMBRE 2008)

25/11/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE SUIVI SUR LE FINANCEMENT

DU DÉVELOPPEMENT, À DOHA (29 NOVEMBRE-2 DÉCEMBRE 2008 )


Le Président de l’Assemblée générale, M. Miguel d’Escoto Brockmann, a affirmé ce matin que les négociations sur le projet de document final pour la Conférence internationale de suivi sur le financement du développement, qui s’ouvre à la fin de la semaine à Doha, au Qatar, avaient enregistré à New York de « grandes avancées ». 


Ces progrès sont « sans doute plus importants que ce qui était attendu », a-t-il dit lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, « y compris par moi-même », a-t-il précisé. 


M. Brockmann a estimé que la Conférence se plaçait dans le cadre d’un élan plus général du milieu financier international qui pourrait aboutir à l’organisation d’un sommet mondial sur les questions économiques en juin prochain. 


Avec toutes ces crises qui éclatent simultanément, « les choses ne peuvent plus continuer comme avant », a déclaré le Président de l’Assemblée générale, qui était accompagné des deux facilitateurs du projet de document final pour la Conférence de Doha, le Représentant permanent de l’Égypte auprès des Nations Unies, M. Maged Abdelaziz, et l’Envoyé spécial pour le financement du développement du Ministère des affaires étrangères de la Norvège, M. Johan Lovald  


Étant donné la conjonction des crises actuelles, le calendrier de la Conférence de Doha ne pouvait pas être plus difficile, a souligné M. Lovald.  Néanmoins, a-t-il ajouté, les parties prenantes ont réalisé que cet évènement de Doha était « l’occasion de traiter des questions fondamentales ». 


La Conférence internationale de suivi sur le financement du développement, qui se déroulera du 29 novembre au 2 décembre, est chargée d’examiner la mise en œuvre du Consensus de Monterrey, adopté en mars 2002, mais aussi de faire le point sur les nouveaux défis et enjeux survenus depuis cette rencontre historique, comme les changements climatiques, l’alimentation et l’agriculture. 


Les États qui y participeront formuleront des recommandations sur les facteurs clefs nécessaires pour alimenter le développement, à savoir le commerce, l’aide, l’investissement, l’allègement de la dette, la mobilisation des ressources nationales et une structure financière internationale efficace. 


M. Abdelaziz a observé que les questions sur lesquelles les pays développés et les pays en développement continuent d’être très divisés figurent notamment celles des liens entre le financement et la bonne gouvernance et de la politique fiscale internationale. 


De l’avis de M. Lovald, l’une des questions importantes est de savoir comment contribuer à assurer une atmosphère qui permette la création d’emplois dans les pays en développement par des investissements étrangers directs. 


MM. Brockmann et Abdelaziz ont également commenté les décisions prises par le Président de la Banque mondiale, M. Robert Zoellick, et le Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), M. Dominique Strauss-Kahn, de ne pas se rendre à Doha.  Chacune de ces deux institutions de Bretton Woods sera représentée par une délégation d’une quinzaine de membres, a indiqué le Facilitateur égyptien.   Il a toutefois estimé que les dirigeants de ces deux institutions financières internationales, qui avaient participé au Sommet du G-20 à Washington D.C., « devraient se rendre à Doha ».  Une telle absence renforcerait l’impression qu’ils ne se préoccupent que des intérêts des pays développés, a-t-il fait remarquer.


Le Président de l’Assemblée générale s’est dit, pour sa part, peu surpris par cette décision.  « Le FMI et la Banque mondiale sont contrôlés par un membre de l’ONU qui est anti-ONU », a-t-il affirmé, poursuivant: « mais les choses peuvent changer ».


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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