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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES ET COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE DE L’ONU, JOHN HOLMES

07/10/2008
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES

ET COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE DE L’ONU, JOHN HOLMES


La Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles est l’occasion idéale de promouvoir une « culture mondiale » d’anticipation et de préparation à de tels phénomènes, a déclaré cet après-midi le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, John Holmes.  Rien qu’entre janvier et mai 2008, les catastrophes naturelles ont tué 230 000 personnes, faisant à peu près le même nombre de victimes que le tsunami en 2004.


Proclamée en 1999 par l’Assemblée générale, la Journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles, qui sera observée demain, coïncide cette année avec le troisième anniversaire du tremblement de terre au Pakistan, qui avait fait 73 000 morts, 150 000 blessés et 3 millions de déplacés, a rappelé M. Holmes.  Notant que les infrastructures pakistanaises n’étaient pas, à l’époque, conformes aux normes antisismiques, il s’est félicité de ce que le Gouvernement pakistanais ait tiré les leçons de cette tragédie pour reconstruire autrement, en particulier ses hôpitaux, dont la moitié fut détruit tout comme 73% des installations sanitaires.


Cette année, la Journée internationale sera précisément l’occasion de promouvoir la Campagne mondiale pour la prévention des catastrophes, intitulée « Des hôpitaux à l’abri des catastrophes », qui a été lancée en début d’année avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Secrétariat de la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes.  Un partenariat est nécessaire entre les Nations Unies, les États Membres, les organisations régionales et les institutions financières internationales pour que cette Campagne débouche sur des résultats, a souligné le Secrétaire général adjoint.


Indiscutablement, des progrès ont été accomplis ces dernières années par un certain nombre de pays, a-t-il reconnu, citant l’exemple du Mexique, dont la plate-forme de prévention des catastrophes s’appuie désormais sur un « Index de la sûreté des hôpitaux », tandis que Madagascar s’est dotée d’un nouveau plan de prévention et de gestion des catastrophes, développé conjointement par les Nations Unies et la Banque mondiale.  Des législations plus rigoureuses ont été également adoptées, notamment par le Costa Rica, s’est encore félicité le Coordonnateur des secours d’urgence.


Répondant à une question sur l’efficacité réelle de la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes, John Holmes a fait une comparaison entre le Myanmar et le Bangladesh.  Quelque 140 000 personnes ont été tuées au Myanmar en mai dernier par le cyclone Nargis, contre 4 000 au Bangladesh l’année précédente, à la suite du passage du cyclone Sidr, pourtant d’ampleur comparable.  Mais le Bangladesh, a-t-il expliqué, avait pris ces dernières années toute une série de mesures inspirées de la Stratégie.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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