CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS D’OCTOBRE ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA CHINE, M. ZHANG YESUI

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS D’OCTOBRE ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA CHINE, M. ZHANG YESUI

Le nouveau Représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, M. Zhang Yesui, a présenté à la presse, cet après-midi, le programme de travail du Conseil de sécurité que son pays préside ce mois-ci, un agenda, une nouvelle fois largement dominé par les questions africaines.

« La charge de travail du Conseil de sécurité de ce mois d’octobre est plutôt lourde » et « couvre une large gamme de questions », a déclaré M. Zhang, qui a pris ses fonctions le 26 septembre dernier, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York. 

L’Ambassadeur Zhang a indiqué que le Conseil s’était réuni ce matin pour adopter son programme de travail et entendre des exposés du Président du Comité de sécurité créé par la résolution 1718 (2006) sur les sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC), et du Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), M. Alan Doss, sur la situation dans ce pays et les activités de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUC).

Concernant la République démocratique du Congo, « la France a proposé une déclaration présidentielle », a dit l’Ambassadeur Zhang, notant que le Conseil mènera des consultations ultérieures à cet égard.

S’agissant du règlement de la question de la dénucléarisation de la péninsule coréenne, il a estimé que les Pourparlers à Six constituaient un « mécanisme efficace ».  « Ce processus dispose des outils nécessaires pour progresser, mais rencontre des difficultés qui exigent des efforts de la part de toutes les parties », a souligné M. Zhang.  Le Président du Conseil de sécurité a ainsi espéré que les parties feraient montre « de patience, de sagesse et de flexibilité » pour « trouver une solution rapide ».  « Les moyens diplomatiques représentent le meilleur choix en vue d’un règlement pacifique », a-t-il ajouté, précisant que « la Chine continuera d’exercer un rôle constructif et positif ».

M. Zhang a par ailleurs affirmé que le Conseil de sécurité examinera la question de la Guinée-Bissau, le 7 octobre, à l’occasion d’un débat sur le Bureau d'appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix dans ce pays (BANUGBIS).

Le 23 octobre, le Conseil se penchera aussi sur les activités de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et, le lendemain, sur celles de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS).

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) fera, le 27 octobre, l’objet d’un exposé et de consultations, où seront examinées également les mesures de sanctions contre la Côte d’Ivoire.

L’exposé mensuel du Secrétariat sur la situation au Moyen-Orient aura lieu le 22 octobre.  Le 30, le Conseil se penchera sur la mise en œuvre de la résolution 1559 (2004) concernant le Liban.

Le Conseil examinera les renouvellements des mandats de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), respectivement les 8 et 9 octobre, ceux-ci devant tous deux expirer le 15 octobre.

L’Ambassadeur Zhang, qui a exprimé la préoccupation du Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan, a annoncé qu’un débat aurait lieu le 14 octobre sur ce sujet et sur les activités de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA).  La Chine, en tant que pays voisin, « suit de près la situation » et « soutient la communauté internationale en vue d’accroître les ressources pour permettre à l’Afghanistan de reconstruire ses forces armées et de police, d’assurer le développement économique, ainsi que la stabilité et la sécurité », a-t-il déclaré.

De même, un débat public sur le rapport de la Commission de consolidation de la paix est prévu le 21 octobre.  Le 28, le Conseil entendra un exposé de la Présidente de la Cour internationale de Justice (CIJ), Mme Rosalyn Higgins (Royaume-Uni).  Enfin, le 29 octobre, il tiendra un débat ouvert sur les femmes, la paix et la sécurité pour discuter de l’application de la résolution 1325 (2000).

En fonction de l’évolution de l’actualité sur ces questions, le Conseil sera également amené à examiner le rapport annuel du Groupe d’experts sur les sanctions contre le Soudan, et la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK).

M. Zhang a expliqué que la Chine veillerait, au cours de ce mois, à « maintenir une bonne communication » avec les autres organes des Nations Unies, en particulier avec l’Assemblée générale, et à garantir « l’impartialité, la démocratie et la transparence » dans ses méthodes de travail.  Pour l’examen de certaines questions délicates, « la présidence du Conseil de sécurité jouera un rôle de coordination en vue d’obtenir un consensus afin de maintenir l’unité du Conseil », a-t-il souligné.

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