En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU QUATUOR POUR LE MOYEN-ORIENT

26/09/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU QUATUOR POUR LE MOYEN-ORIENT


Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a annoncé aujourd’hui qu’Israéliens et Palestiniens avaient proposé au Quatuor pour le Moyen-Orient d’organiser une réunion dans la région pour le tenir informé de l’avancée de leurs négociations.  Le Quatuor a salué cette initiative, a-t-il précisé.


« Le Quatuor a fait part de son intérêt pour coordonner une telle réunion dans la région à une date restant à déterminer », a déclaré M. Ban Ki-moon lors d’une conférence de presse organisée au Siège des Nations Unies à l’issue d’une réunion du Quatuor.  « Nous allons déterminer la date plus tard dans la région, au cours de l’année », a-t-il ajouté.


Outre le Secrétaire général de l’ONU, participaient également à cette conférence de presse Mme Condoleezza Rice, Secrétaire d’État des États-Unis; M. Sergey Lavrov, Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie; M. Bernard Kouchner, Ministre des affaires étrangères de la France, au nom de la présidence de l’Union européenne; M. Javier Solana, Haut Représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et la sécurité commune; Mme Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européenne chargée des relations extérieures; et M. Tony Blair, Représentant du Quatuor.


La réunion du Quatuor a été « fructueuse », a indiqué M. Ban Ki-moon.  Il a ajouté que les participants « sont convenus de soutenir le processus de négociation entre les parties et d’améliorer la situation humanitaire » dans la bande de Gaza.


La Secrétaire d’État américaine a affirmé qu’elle croyait toujours possible un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens d’ici à la fin de l’année, comme s’y étaient engagées les deux parties lors de la Conférence d’Annapolis en novembre 2007.  Mais « ce ne sera pas facile », a-t-elle toutefois ajouté.


Elle a estimé que le processus actuel de négociations était « le plus concret dans lequel Israéliens et Palestiniens se sont engagés depuis sept ans », qu’il était « dynamique », et « ferme », tout en soulignant qu’il était « délicat ».  Ce processus permettra aux deux parties « de s’entendre » avant la fin de l’année, a-t-elle déclaré.


Mme Rice a également dit espérer qu’au Liban, les différentes factions pourraient profiter de cette « atmosphère porteuse pour tenter de trouver une solution aux différends qui persistent ».


Tout en reconnaissant qu’il restait « un travail massif » à accomplir, le Représentant du Quatuor a réaffirmé qu’il existait désormais « un cadre stratégique » qui fournit « une véritable plate-forme » et « un espoir pour l’avenir ».


M. Blair a jugé qu’il ne fallait toutefois pas « être optimiste sans bonne raison », tout en faisant remarquer que les choses aujourd’hui s’amélioraient, après sept années pendant lesquelles elles s’étaient dégradées.


Par ailleurs, au sujet de l’Iran, Mme Rice a précisé qu’elle avait voulu signaler au Conseil de sécurité qu’il n’était pas approprié pour un État Membre des Nations Unies « d’appeler à la destruction d’un autre État Membre des Nations Unies » lorsqu’elle avait indiqué, plus tôt dans la journée, que les États-Unis demanderaient une réunion du Conseil de sécurité pour examiner les moyens de réagir aux propos du Président de l’Iran, M. Mahmoud Ahmadinejad.  Celui-ci aurait, selon Mme Rice, proposé d’« effacer de la carte du monde » un des États Membres.


« Pendant des débats au Conseil de sécurité, il est important de pendre note des choses terribles qui ont été dites par le Président iranien au sujet de l’État d’Israël, notamment son plus récent discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies », a-t-elle déclaré.


Évoquant le dossier du programme nucléaire iranien, M. Sergey Lavrov, Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, a, pour sa part, jugé que « le moment n’est pas venu d’envisager de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran ».


Il a estimé que le projet de résolution qui avait été présenté aujourd’hui aux membres du Conseil de sécurité avait pour objectif de réaffirmer qu’il n’existait aucun doute sur l’unité des Six –à savoir les cinq membres permanents du Conseil, Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France, Royaume-Uni, et l’Allemagne- dans leur objectif d’aider l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à « vérifier qu’il n’y a pas d’aspect militaire au programme nucléaire de l’Iran ».  Cet objectif « reste valable », a assuré M. Lavrov.


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