CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE, MICHEL KAFANDO, REPRÉSENTANT PERMANENT DU BURKINA FASO
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE, MICHEL KAFANDO, REPRÉSENTANT PERMANENT DU BURKINA FASO
Le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre 2008, M. Michel Kafando, qui est le Représentant permanent du Burkina Faso auprès des Nations Unies, a ce matin présenté au cours d’une conférence de presse, le programme de travail du Conseil pour le mois en cours.
M. Kafando a en particulier insisté sur la tenue, le 23 septembre, d’une réunion de haut niveau sur « la médiation comme moyen de régler les conflits ». Organisée à l’initiative du Burkina Faso en présence de son Président, Blaise Compaoré, la réunion sera ouverte uniquement aux membres du Conseil de sécurité en raison de contraintes de temps, de l’ouverture du débat de haut niveau de l’Assemblée générale le même jour et des réunions bilatérales qui auront lieu. Cette réunion du Conseil de sécurité aura lieu de 15 heures à 17 heures. M. Kafando a espéré obtenir une bonne participation des chefs d’État et de gouvernement ainsi que d’experts dont les noms ne sont pas encore rendus publics.
Le Libéria sera également à l’ordre du jour du Conseil le 9 septembre. Conformément à la résolution 1777 du 20 septembre 2007, le Conseil se prononcera sur une réduction éventuelle de la composante militaire de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et de la composante de police civile de l’Onu dans ce pays si des progrès suffisants y ont été réalisés en matière de formation de la police nationale.
L’Italie, qui préside le Comité des sanctions contre le Soudan présentera au Conseil le 11 septembre le rapport trimestriel du Comité, conformément à la résolution 1591.
Le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan expirant en octobre prochain, le Conseil prendra une décision sur sa prorogation éventuelle le 18 septembre. Également le 18 septembre, le Conseil entendra un exposé de Robert Sery, le Coordonateur pour le processus de paix au Moyen-Orient.
Les 18 et 24 septembre seront consacrés à la situation au Tchad et en République centrafricaine. Une réunion privée avec les pays contributeurs de troupes à la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) aura lieu dans la journée du 18 septembre. Javier Solana, le Haut Représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne fera un exposé, le 24 septembre, sur les activités de la Force de maintien de la paix de l'Union européenne (EUFOR), la Force de l’Union européenne au Tchad et dans la partie nord-ouest de la République centrafricaine. À cette occasion, le Conseil se prononcera sur le renouvellement du mandat de la MINURCAT.
Répondant aux questions des journalistes, Michel Kafando a précisé qu’aucune réunion sur la Géorgie n’était prévue, et que le Conseil n’en prévoyait pas non plus sur les activités nucléaires iraniennes. Il a rappelé qu’au mois d’août dernier, la Fédération de Russie avait demandé au Conseil d’entendre les représentants de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Le Conseil avait pris note de cette requête et avait accepté le principe d’une telle réunion sans qu’elle soit toutefois inscrite à l’ordre du jour du Conseil. Il semblerait, a-t-il expliqué, que les délégations attendent les résultats des discussions prévues le 8 septembre entre l’Union européenne et la Fédération de Russie.
À d’autres questions de la presse, le Représentant permanant burkinabè a répondu que le Conseil ne voyait pas d’objection à la présentation d’un exposé par le Quatuor pour le Moyen-Orient au mois de septembre. Le Conseil estime également utile de pouvoir entendre un exposé de la part d’Ibrahim Gambari, le Représentant spécial du Secrétaire général au Myanmar qui vient d’achever une visite dans la région, a dit M. Kafando.
S’agissant des informations faisant état de frappes militaires de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) au Pakistan qui auraient causé des morts parmi les civils, Michel Kafando a expliqué que le Conseil suivait attentivement ce développement et entendait s’assurer de la fiabilité des informations dont il disposait avant de répondre.
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