CONFÉRENCE DE PRESSE SUR L’OUVERTURE DU PREMIER FORUM DE L’ECOSOC POUR LA COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR L’OUVERTURE DU PREMIER FORUM DE L’ECOSOC POUR LA COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT
Le Forum pour la coopération en matière de développement ouvert hier à New York par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) doit assurer un apport des plus utiles aux futures conférences internationales dans le domaine du développement, a indiqué ce matin le Président de l’ECOSOC, M. Léo Mérorès, au cours d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies.
Ce Forum biennal associé à une session d’examen ministériel répond à un mandat confié à l’ECOSOC par l’Assemblée générale en 2005, a également indiqué M. Mérorès, qui a été rejoint à cette conférence de presse par M. Liu Guijin, Envoyé spécial chinois pour les affaires africaines, et M. Peter Adams, Directeur exécutif de l’Agence néo-zélandaise pour le développement.
M. Mérorès a également ajouté que le but de ce Forum était de rendre les activités de développement à l’intérieur comme à l’extérieur des Nations Unies plus cohérentes et intégrées, particulièrement à un moment où de plus en plus de groupes et entités sont impliqués dans la distribution de l’aide humanitaire. Cela implique tous les organismes des Membres de l’ONU, les donateurs comme les destinataires de l’aide, la société civile et tous les autres acteurs.
« La quantité, la qualité et l’impact de l’aide » seront au centre des préoccupations du Forum, a-t-il insisté, en formant le vœu que les questions seront abordées de manière franche.
De son côté, l’Envoyé spécial chinois pour les affaires africaines a notamment mis l’accent sur l’importance de ce Forum en tant que plate-forme visant l’efficacité de l’aide. C’est une des priorités de la Chine, a-t-il dit, en rappelant que son pays présente la spécificité d’être à la fois bénéficiaire de la coopération internationale et fournisseur d’aide à d’autres pays en développement, particulièrement en Afrique.
Il a précisé que la Chine avait l’ambition d’être un partenaire responsable à la fois à l’égard des pays donateurs et des pays en développement. Ce Forum, a-il espéré, aidera à accroître la cohérence entre les programmes des différents partenaires.
« Que va-t-il advenir dans les 50 prochaines années? » s’est interrogé, de son côté, le Directeur exécutif de l’Agence néo-zélandaise pour le développement, en insistant sur l’importance du Forum pour lier les efforts visant à faire face aux principaux défis, dont la pauvreté et les changements climatiques. Des discussions de fond ont déjà commencé, a-t-il ajouté, en notant que certains participants étaient intervenus sans s’appuyer sur un discours préparé.
Répondant à plusieurs questions de journalistes sur les objectifs de la politique chinoise de développement, particulièrement en relation avec le Zimbabwe, le Soudan et d’autres pays qui font l’objet de critiques sur leur situation en matière de droits de l’homme, M. Guijin a indiqué que le premier objectif de son pays était d’aider les pays à atteindre leurs objectifs de développement économiques et sociaux. En tant que donateur Sud-Sud, la Chine n’impose aucune condition à la distribution de l’aide et concentre ses efforts sur l’appropriation nationale. C’est parce qu’il est également important que cette aide bénéficie au développement de la Chine que le Gouvernement chinois soutient la construction d’infrastructures à long terme dans l’industrie minière.
De son côté, M. Adams a déclaré qu’il ne pensait pas que la coopération Sud-Sud soit différente de la coopération Nord-Sud en termes de conditionnalité, de partenariats et d’appropriation. Une aide au développement efficace, a-t-il insisté, requiert un partenariat et une appropriation quelle que soit l’origine du donateur.
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