CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE À LA VEILLE DE LA SESSION DE FOND DE 2008 DE L’ECOSOC
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CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE À LA VEILLE DE LA SESSION DE FOND DE 2008 DE L’ECOSOC
Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC), M. Léo Mérorès, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, M. Sha Zukang, et le Directeur du Bureau de l’appui au Conseil économique et social et de la coordination, M. Nikhil Seth, ont présenté ce matin devant la presse les grandes lignes de la session de fond de 2008 du Conseil.
Réunis au Siège, à New York, ils ont indiqué que l’ECOSOC axerait cette année ses travaux sur le thème de la réalisation du développement durable.
La session, qui se déroulera du 30 juin au 25 juillet, sera notamment marquée par la tenue du Forum pour la coopération en matière de développement, lancé l’an dernier à Genève, et par l’Examen ministériel annuel sur la mise en œuvre des objectifs et des engagements adoptés au niveau international en matière de développement durable.
Comme l’a rappelé M. Mérorès, une déclaration ministérielle, en cours de négociation, sera adoptée au terme de l’Examen. Il s’est réjoui à ce sujet de la présence au cours des débats de huit pays développés et en développement
-la Belgique, le Chili, le Royaume-Uni, la République-Unie de Tanzanie, la République démocratique populaire lao, le Luxembourg, le Kazakhstan et la Finlande- qui, a-t-il précisé, présenteront leur stratégie nationale de promotion du développement durable.
Le Président de l’ECOSOC a annoncé que les ministres de ces pays feraient des exposés au Conseil sur le degré de réalisation des engagements pris en matière de développement durable, à savoir l’OMD nº7 relatif à l’instauration d’un environnement durable, l’exécution du Programme de mise en œuvre de Johannesburg et celle du Programme « Action 21 ».
« L’ECOSOC est en train de devenir un véritable lieu d’échanges d’expériences nationales et de recherche des solutions concrètes pour avancer ensemble sur la voie du développement », a affirmé de son côté M. Sha Zukang. Le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales a également souhaité que le Forum pour la coopération en matière de développement soit l’occasion d’apporter des éclairages supplémentaires en vue de la Conférence de Doha, qui aura lieu en novembre prochain.
« Un consensus fort sur la question du financement du développement durable et de l’amélioration des conditions de fourniture de l’aide internationale, qui fait en ce moment l’objet de négociations compliquées, doit être rapidement trouvé, compte tenu de l’intensité des défis posés à la communauté internationale par les changements climatiques, les crises alimentaire et énergétique ainsi que les dysfonctionnements du système financier », a ajouté M. Zukang.
Il a soutenu qu’une sortie de crise était inévitable, tant les pays développés et en développement sont fragilisés par une insécurité menaçant jusqu’aux équilibres économiques les plus fondamentaux. Il a ensuite souhaité que les participants aux travaux de l’ECOSOC se saisissent de l’urgence de la situation et redoublent d’efforts pour parvenir à une position commune sur les thèmes traités, position qui sera reflétée dans la déclaration ministérielle.
Pour sa part, M. Nikhil Seth a déclaré que la diversité des participants, membres de gouvernements et parlementaires, représentants de la société civile et du secteur privé, augurait d’une discussion à la hauteur de la complexité des enjeux qui, a estimé le Directeur du Bureau de l’appui au Conseil économique et social et de la coordination, nécessite un engagement multipartite.
Répondant brièvement aux questions, les conférenciers ont déclaré qu’ils comptaient beaucoup sur les nombreuses tables rondes à venir pour avancer dans la compréhension de domaines controversés comme les biocarburants, les transferts des technologies de développement et la coopération Sud-Sud.
Sur ces questions clefs, l’ONU doit jouer pleinement son rôle de guide en proposant de nouvelles études et réflexions, afin de faciliter les futurs choix stratégiques des décideurs politiques, a dit M. Seth.
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